Midi - Septembre 2020

11/12/2020 16:29

Sans aucun doute on n’oubliera jamais le 2020, pour plusieurs raisons at aucune positive, malheureusement… Et bien sûr cette crise sanitaire du Covid a impacté lourdement tous nos projets de voyage de cette année.

En effet nos traditionnelles vacances de fin été/début automne étaient programmées pour toute autre destination : fin décembre 2019 on avait réservé pour septembre 2020 un superbe roadtrip en Afrique du Sud (y compris des safaris à la découverte de ses merveilleux animaux). Ça va sans dire que le projet est décalé à septembre 2021, pour l’instant… Notre choix s’était donc porté sur la Crète où l’on aurait dû passer deux semaines fin avril 2020 et qu’inexorablement ont été annulées. Nous avions tout réservé et la situation s’est empirée en Grèce et surtout ici en France : on a donc renoncé car on ne voulait pas risquer de rester coincés à l’étranger et sur une île.

Finalement nous avons décidé de rester ici en France : si un confinement ou toute autre mesure restrictive avait été annoncé on pouvait rentrer chez nous rapidement et en autonomie car on partait en voiture.

Le choix final s’est porté sur la côte méditerranéenne, car on voulait des vacances avec un peu de mer : la côte atlantique ou la Manche étaient hors saison et la Corse (ou les Caraïbes français) liée uniquement en avion (ou en ferry) donc peu « indépendante ». On connaissait déjà plusieurs endroits car on avait déjà fait trois autres vacances dans le coin, mais c’était bien quand même : il s’agit de beaux endroits, la mer est belle et on y arrive assez facilement en voiture !

Pas de réservation de vol cette fois, donc on est passé directement à la réservation des hôtels : cette fois il n’y a eu que deux hôtels qu’on a réservés via Expedia, les autres on les a tous réservés sur les sites des hôtels mêmes (une sorte de solidarité avec les hôteliers en cette période difficile). Et surtout tous avec annulation gratuite jusqu’au dernier jour ou presque.

En ce qui concerne les guides nous avions quatre Routards : le Languedoc-Roussillon, la Côte d’Azur, Marseille (et les Calanques) et la Provence. Toujours très bien dans le choix des restaurants et sur les curiosités des lieus à visiter.

Et c’est tout pour la préparation du voyage, car pas d’avion ou de voiture à réserver sur place, pas d’argent à changer à l’avance et pas d’excursions ou d’activités à réserver non plus. Passons directement à la description de ce voyage.

Vendredi 18 Septembre

Nous avons travaillé de la maison jusqu’à 15h00 (même si l’un de nous a dû aller au bureau deux fois pour des « urgences »), ensuite on a chargé la voiture et vers 15h30 on est parti vers le sud. Un peu de circulation aux alentours de Paris, malgré ce n’était pas l’heure de pointe, ensuite plus de bouchons.

On arrive vers 19h40 à Bellerive sur Allier, près de Vichy dans le département de l’Allier : en effet on a décidé de briser la longue première étape en deux, on passera donc la nuit au Première Classe Vichy - Bellerive sur Allier : 57€ pour la nuit avec parking, wi-fi et petit déjeuner inclus (directement sur leur site). Prix correct pour les prestations : chambre petite et salle de bain encastrée, mais pour une nuit c’est bien. Et le personnel est gentil et sympa.

On dine au restaurant de l’hôtel Campanile juste à côté, Le Restaurant (74 Avenue de Vichy, 03700 Bellerive-sur-Allier) : une cuisse de canard confit avec frites, émincé de veau à la bière avec ratatouille, tarte aux pomme, Paris-Brest, une bière et une San Pellegrino pour 38,59€ (avec une remise de 15% car clients du Première Classe). Tout bon et servi dans une terrasse sous les arbres. Ensuite on regagne la chambre pour la nuit.

Samedi 19 Septembre

La nuit passe tranquillement. Petit déjeuner à buffet pas trop riche (mais pour ce qu’on a payé c’est plus que suffisant). On referme les valises, on recharge la voiture et vers 7h40 on repart à nouveau vers le sud.

Sur la route on s’arrête pour admirer deux beautés architecturales créées par deux célèbres architectes, mais dans des périodes décidément différentes : le Viaduc de Garabit dessiné par Gustave Eiffel à la fin du 1800 et le Viaduc de Millau dessiné par Sir Norman Foster au début des années 2000 ! Et dans les deux cas la main de l’architecte est évidente. Le premier c’est un viaduc ferroviaire peint en rouge qui rappelle beaucoup le célèbre Pont Dom Luís I à Porto (et voire la mythique Tour Eiffel à Paris). Le deuxième c’est un viaduc autoroutier hyper moderne et futuriste sans égaux : élégant et qui semble prendre le vol. Sans aucun doute deux attractions à ne pas rater si vous passez par ici, en plus très faciles à admirer grâce à deux stations de service très bien installées sur l’autoroute !

Vers 13h00 on s’arrête dans une station de service près de Béziers pour déjeuner. Dans une Croissanterie on prend un sandwich au thon et un avec de la coppa (bons) pour 11,25€ qu’on mange à l’extérieur sur un banc, entourés par des chats qui ont décidé de vivre ici ! Ensuite on prend deux cafés à la machine Sélecta/Illy pour 4€ et on repart vers notre première étape sur la Méditerranée.

Vers 14h10 on arrive donc à Port Vendres, dans le département des Pyrénées Orientales, à quelques kilomètres de l’Espagne. On passera deux nuits à l’Hôtel sur le quai, face au pittoresque petit port. Pour les deux nuits avec petit déjeuner et wi-fi inclus on paye 218,50€ (réservation faite directement sur leur site). Il y a un parking public gratuit juste en face de l’hôtel : nous avons toujours trouvé de la place même si c’était le week-end (mais mi-septembre).

Pour accéder à l’hôtel il y a une rampe d’escalier assez raide, donc un peu laborieux avec les valises, mais la réceptionniste est très gentille et sympa et la chambre belle : spacieuse et complétement renouvelée avec une belle salle de bain et un petit balcon donnant directement sur le port.

Après avoir défait les valises et une petite pause on fait une promenade à la découverte de ce petit village, qui est très joli : un beau port vivant, des maisons colorées et une belle promenade jusqu’à l’ancien phare. La seule chose qui manque c’est peut-être une plage, mais c’est bien quand même !

On fait un goûter avec deux tartes tropéziennes individuelles achetées dans un Intermarché Contact (Route de la Gare, 66660 Port-Vendres) pour 3,80€ : très bonnes.

On dîne dans un restaurant en bas de l’hôtel, La Tramontane (2 Quai Pierre Forgas, 66660 Port-Vendres) : on prend deux sangrias en apéritif, ensuite deux soupes de poisson, deux lottes et bars grillés avec des légumes à la vapeur et du riz, une crème catalane, un tiramisu à la fraise, une bière et une San Pellegrino pour 54,40€. Tout excellent, seul bémol le vent (nous avons dîné en terrasse).

Après le dîner on fait à nouveau une belle promenade jusqu’au phare et ensuite on rentre à l’hôtel pour passer la nuit.

Dimanche 20 Septembre

La nuit a été un peu agitée car d’autres personnes sont rentrées vers 1h00 soules en faisant un peu de confusion. On prend le petit déjeuner dans une petite salle tranquille : en cette période bizarre de Covid ici on réserve la veille le menu du petit déjeuner et le matin il est servi à table. Tout bon et varié.

Après le petit déjeuner on prend la voiture et en quelques minutes nous arrivons à Collioure : il est encore tôt et on gare la voiture au parking à côté du château (3,60€ pour trois heures). Comme c’est relativement tôt nous pouvons découvrir ce merveilleux petit village tranquillement : vraiment beau, avec le château et la petite église qui encadrent un petit golfe avec des petites plages et les ruelles du centre avec des beaux bâtiments et plein de restaurants et boutiques sympas. A ne pas rater !

Après avoir arpenté toutes les ruelles du centre de ce délicieux petit village (et après avoir acheté quelques souvenirs) on reprend la voiture vers la voisine Argelès sur Mer le long de la belle route côtière sur la Côte Vermeille.

Argelès c’est une typique station balnéaire qui, à différence de Collioure et surtout de Port Vendres, dispose d’une très belle et large plage. On s’arrête dans un Intermarché Contact (12 Avenue du Tech, 66700 Argelès-sur-Mer) pour prendre quelque chose pour le déjeuner : des sandwiches, de l’eau et des bananes pour 3,70€ ! Dans une boulangerie en face on prend deux beignés à la crème pâtissière, Pain Croissanterie Pâtisserie (185 Avenue du Tech, 66700 Argelès-sur-Mer) pour 3,80€ et ensuite on va à la plage en garant la voiture sur un parking gratuit à côté de la police municipale.

On reste à la plage pendant environ deux heures (en déjeunant également) : il n’y a pas beaucoup de monde et on arrive à respecter la distanciation. Ensuite le ciel devient un peu gris, on fait donc une belle promenade le long du front de mer (très longue !).

On reprend la voiture et on rentre à Port Vendres d’où en 40 minutes environ de marche on retourne à Collioure. Ici on va chez Anchois Roque Collioure (17 Route d'Argelès, 66190 Collioure) pour acheter des apéritifs à tartiner à base du célèbre anchois local en guise de souvenir. Et ensuite on rentre à pieds à Port Vendres.

On dîne à nouveau chez La Tramontane (2 Quai Pierre Forgas, 66660 Port-Vendres) : cette fois on prend deux Spritz en apéritif, une salade de chèvre dans tous ses états, des gambas à l’aïoli, de la lotte et du grondin grillés avec polenta, une bavette avec des légumes à la vapeur, deux fondants au chocolat et deux verres de vin (un rouge et un blanc) pour 60,80€. Et encore une fois excellent !

Ensuite on rentre à l’hôtel pour passer la dernière nuit à Port Vendres.

Lundi 21 Septembre

Nuit tranquille cette fois et toujours le petit déjeuner commandé le jour de l’arrivée. Ensuite on refait les bagages et on quitte avec un peu de mélancholie ce village qui nous a surpris avec son hospitalité et sa beauté cachée.

On commence donc à remonter la côte de la Méditerranée et on décide de s’arrêter et visiter quelques villages sur la route. Le premier arrêt c’est Saint Cyprien Plage, mais ce n’est pas si joli, donc on repart juste après une petite promenade.

On arrive ensuite à Canet Plage, rien d’exceptionnel non plus, sauf une belle plage spacieuse, mais les gros bâtiments gâchent tout. On décide donc d’aller à Canet en Roussillon, un peu dans l’arrière-pays : et cette fois on est satisfaits. Un joli petit village avec un centre village rouge et très caractéristique. Si vous êtes dans les environs il mérite un détour comme nous avons fait.

 

On avance encore vers le nord et on traverse une triste Port Barcarès, mais avec une belle et longue plage pour ensuite s’arrêter à Port Leucate, dans le département de l’Aude. Ici le port de plaisance est remarquable, le reste c’est une station balnéaire moderne mais tout compte fait agréable.

Sur la rote on s’arrête à Coursan chez un Super U (Avenue de Toulouse, 11110 Coursan) pour prendre quelque chose pour déjeuner : des sandwiches, de l’eau et des mini-tropéziennes pour 7,02€. Comme il est relativement tard on décide de manger dans la voiture directement sur le parking du supermarché.

On arrive vers 15h00 à Marseillan, dans le département de l’Hérault, au gîte où l’on passera les trois prochaines nuits : La chambre des Onglous. 343€ pour les trois nuits avec petit déjeuner, parking et wi-fi inclus (sur Expedia). Et surtout un Jacuzzi privé à disposition tout le temps dans le patio ! La propriétaire est très gentille et souriante. On se met d’accord pour le petit déjeuner qu’elle va nous servir tous les jours en terrasse, on défait les valises et on profite tout de suite du Jacuzzi !

Le gîte est situé dans une zone résidentielle et tranquille de Marseillan sur le bel étang de Thau. On fait une belle promenade d’environ 20 minutes pour arriver au charmant port et ensuite on continue dans les rues du centre de ce beau village assez grand.

On dine au port chez O Soleil (34 Quai Antonin Gros, 34340 Marseillan) : un verre de vin blanc (Picpoul) et un Schweppes en apéritif, ensuite une soupe de poisson, un chou avec glace salée de fromage de chèvre et mousse au fromage de chèvre avec coulis de poivrons rouges, seiche à la sétoise (avec rouille et sauce tomate) et riz à la vapeur, trio de dessert au fruits rouges (clafoutis, glace et cake), de l’eau et une bière pour 63,80€. Le tout excellent (surtout la seiche !).

On rentre ensuite au gîte et avant de se coucher on profite à nouveau du Jacuzzi en version nocturne !

Mardi 22 Septembre

La nuit est passée tranquillement mais cet endroit est infesté de moustiques : d’ailleurs nous sommes à la fin de l’été et au bord d’un étang…

Au réveil le ciel est nuageux et dans la nuit il a plu. Le petit déjeuner est servi sur le patio par les fenêtres : un grand choix de produits sucrés et salés servis avec un grand sourire par les propriétaires.

Comme la journée s’annonce nuageuse et avec possibilité de pluie on décide d’aller dans l’arrière-pays pour visiter une ville qu’on connait déjà mais qui est vraiment spéciale : Carcassonne ! Un peu plus d’une heure d’autoroute et on arrive dans cette ville incroyable, dans e département de l’Aude : on gare au parking de la Porte Narbonnaise (6,50€ pour trois heures) juste à l’entrée de la magnifique citadelle.

On commence donc se balader à l‘intérieur de cette citadelle fortifiée qui est un vrai spectacle et très bien conservée : flânez dans les ruelles, admirez le château, entrez dans la belle cathédrale, promenez-vous le long des puissants remparts de la ville… Remarquable, et comme il y a peu de touristes on en profite davantage ! On déjeune chez Adélaïde (5 Rue Adélaïde de Toulouse, 11000 Carcassonne), et bien sûr on commande la spécialité locale : le cassoulet ! Pour deux cassoulets (énormes et bons), une bière, un San Pellegrino et deux cafés on paye 39,50€. Très bien servi et avec vue spectaculaire sur le château !

En repartant on achète des souvenirs et des cannelés (spécialité de Bordeaux en réalité, mais ce n’est pas un problème…) dans une petite boutique spécialisée (10 Place du Château, 11000 Carcassonne) : quatre classiques et quatre mini au chocolat pour 10€. Excellents !

On repart de l’incroyable Carcassonne et en deux heures de routes de campagne et de routes de plus en plus petites on revient dans l’Hérault et on arrive au Lac de Salagou : il s’agit d’un lac artificiel dans une zone avec la terre et les roches incroyablement rouges. Malheureusement quand on arrive il commence à pleuvoir et on ne peut pas en profiter comme il le mériterait.

Une fois quitté le lac avec une route incroyablement étroite (où par chance on n’a croisé personne) on arrive en moins d’une heure dans le caractéristique petit village de Saint Guilhem le Désert. On gare : 5€ pour deux heures et demie. Et c’est une grande belle surprise. Un petit village percé à la fin d’une gorge magnifique, complétement bâti en pierre et avec des fleurs partout ! Et ici aussi il n’y a pas beaucoup de touristes et donc on peut en profiter davantage !

En revenant vers Marseillan sur l’autoroute il y a un déluge qui ne nous laisse presque pas voir les voitures qui nous devancent, ensuite en arrivant la pluie se calme et on se rend compte qu’ici il n’a même pas plu ! On s’arrête au Carrefour Market (Route de Bessan, 34340 Marseillan) pour prendre le diner et d’autres bricoles : un mini couscous, une salade Caesar au poulet, trois bouteilles de San Pellegrino, du raisin et du Nescafé pour 10,62€.

On dine dans notre gîte et ensuite double ration de Jacuzzi avant de se coucher !

Mercredi 23 Septembre

Au réveil il y a le soleil. Petit déjeuner servi avec gentillesse dans le patio.

Ensuite on décide d’aller visiter la ville avoisinante de Sète : on laisse la voiture dans un parking gratuit proche du centre-ville. Centre qui a un beau port-canal, mais malheureusement la ville semble un peu délaissée : en effet il y a plein de beaux édifices qui pourraient être magnifiques si restaurés mais au contraire il sont laissé un peu à l’abandon, vraiment dommage !

Quittée Sète on décide de retourner visiter un village dans l’arrière-pays qu’on connait déjà : Pézenas. On gare sur un parking du centre (0,50€ pour une heure). Il s’agit d’un très joli village tout coloré en ocre et qui doit une partie de sa notoriété à Molière qui y séjourna et écrivit quelques-unes de ses œuvres.

En rentrant à Marseillan on s’arrête au même Carrefour de la veille pour prendre le déjeuner : une salade de riz, une salade parisienne, du gouda en dés, des mini-saucissons secs et du raisin pour 9,73€.

On déjeune rapidement dans notre gîte et ensuite on va à la mer à Marseillan Plage. Une belle plage spacieuse avec de l’eau transparente : on en profite pour prendre une superbe baignade !

Après deux heures de plage on va visiter la proche Agde : on gare gratuitement car l’horodateur est en panne. Le centre-ville est joli, avec la cathédrale et d’autres bâtiments en pierre brune avec un effet différent par rapport aux autres villages. On reprend la voiture et on arrive jusqu’au Cap d’Agde : vraiment moche ! On est si déçus qu’on ne s’arrête même pas et on rentre dans notre gîte pour un beau moment dans le Jacuzzi !

Pour le diner on repart à pied jusqu’au port de Marseillan et on choisit le restaurant La taverne du port (4 Rue Edouard Adam, 34340 Marseillan) : on prend des moules gratinés au gruyère, de l’espadon grillé avec écrasé de pomme de terre et ratatouille, un vacherin au fruits rouges, un verre de vin rouge et un San Pellegrino pour 67€. Tout bon.

On revient au gîte pour passer la dernière nuit mais juste avant on profite pour la dernière fois du Jacuzzi !

Jeudi 24 Septembre

Dernier beau et bon petit déjeuner dans le patio de notre gîte ici à Marseillan avec le soleil.

On refait les valises, on dit aurevoir à l’hyper-gentille propriétaire et environ deux heures après on arrive au célèbre Pont du Gard (dans le département homonyme) : l’entrée est de 9€ par personne, parking inclus. En effet il s’agit d’une portion impressionnante d’un aqueduc romain qui enjambe la rivière Gard.

C’est presque l’heure du déjeuner donc après quelques photos on s’arrête à la cafétéria du site (le restaurant est hors prix), Le bistrot du Pont du Gard (Avenue du Pont du Gard, 30210 Remoulins), elle aussi assez chère : une salade Caesar (sans aucun condiment !), un couscous, une Badoit petite et une part de cake marmorisé pour 22€ !

Une fois le « copieux et excellent » déjeuner terminé on reprend la visite de ce monument extraordinaire, en arrivant jusqu’au sommet d’où l’on a une belle vue sur la rivière.

Ensuite on repart vers la destination des deux nuits prochaines : La Ciotat, dans le département des Bouches du Rhône. On séjournera à l’Hôtel Plage Saint Jean : 170€ sur leur site avec petit déjeuner, parking et wi-fi inclus. La réceptionniste (et toutes les autres personnes qu’on croisera) est gentille et professionnelle. La chambre est spacieuse, avec un petit balcon et depuis la fenêtre on aperçoit la mer !

On décide de marcher jusqu’au centre-ville : 30 minutes environ le long d’une rue qui longe des belles plages. Là aussi c’est dommage que la ville soit un peu délaissée : il y a des bâtiments qu’une fois restaurés seraient très beaux !

On dine au restaurant qui fait partie de l’hôtel, justement Le Sait Jean Plage (508 Avenue de Saint-Jean, 13600 La Ciotat), avec une belle terrasse sur la mer (heureusement couverte car il y a un vent exagérément fort !) : on prend une bruschetta au chèvre et au jambon Serrano, un steak de thon mi-cuit, un bar au safran de La Ciotat, une pavlova, trois verres de vin et une Badoit pour 79,50€. Le tout excellent !

Ensuite on rentre rapidement à l’hôtel pour éviter la pluie et pour se réparer du grand vent. Dommage que le wi-fi n’est pas exceptionnel…

Vendredi 25 Septembre

La nuit est un peu agitée à cause du grand vent et surtout pour des voisines de chambre qui rentrent tard et ne font que bavarder et rigoler à voix haute…

Ici, comme à Port Vendres, à cause du Covid on commande le petit déjeuner la veille, ensuite le jour même on nous donne un sachet et on décide où la consommer : nous l’avons pris toujours dans la salle dédiée. Petit déjeuner traditionnel et correct.

On va ensuite dans un Hypermarché Carrefour (Chemin du Puits de Brunet, 13600 La Ciotat) pour prendre le déjeuner : des sandwiches, des bananes, quatre bouteilles de San Pellegrino et des sacs de congélation (pour transporter les déjeuners) pour 8,24€.

On aurait voulu rejoindre Cassis le long de la Route des crêtes : malheureusement à cause du fort vent la route est fermée, on rejoigne donc la jolie Cassis le long d’une route traditionnelle.

On laisse la voiture au parking du Casino (gratuit pour une heure) : le village est vraiment charmant, avec des ruelles avec des belles maisons colorées et un beau port de plaisance. Malgré le ciel gris et le vent fort on est sous le charme : si les maisons de La Ciotat étaient restaurées elle n’aurait rien à envier à Cassis !

On laisse Cassis pour découvrir ses célèbres Calanques : une sorte de petits fjords de roches calcaires blanches qui se jettent dans la mer cristalline de la Côte d’Azur. Pour arriver à l’entrée des Calanques on parcourt une belle route panoramique.

En réalité les Calanques qu’on aimerait visiter sont sur la commune de Marseille. Dommage qu’il n’y ait pratiquement pas d’indications pour arriver aux parkings d’où commencer à marcher et même les guides n’ont pas d’adresses précises. Même le GPS a du mal ! Finalement grâce au GPS du portable nous arrivons au parking de la Calanque de Morgiou : mais là aussi il n’y a pas de vraies indications pour le sentier pour s’y rendre et donc on suit la route.

Au début la route monte et ensuite elle ne fait que descendre jusqu’à la mer : cette Calanque est célèbre pour le petit village de pêcheurs avec leurs petites maisons caractéristiques (les cabanons). La mer encore une fois est très belle : transparente avec plusieurs nuances de bleu et de vert.

On repart : si descendre a été difficile, remonter est très fatigant ! On reprend la voiture et avec le GPS du portable on arrive au parking de la Calanque de Sermiou qui devrait être plus sauvage. Le guide alertait que le parking est dans une zone à risque et souvent les voitures sont vandalisées : en arrivant on voit des restes de poubelles et/ou voitures incendiées et au parking il y a un groupe de jeunes qui n’inspire pas beaucoup de confiance… on fait donc demi-tour et on rentre à La Ciotat : la prochaine fois on visitera les Calanques de la mer (aujourd’hui les bateaux ne partaient pas à cause du vent) !

On se promène à nouveau jusqu’au centre de La Ciotat depuis l’hôtel en profitant également du soleil qui a décidé enfin de se montrer. En rentrant on s’arrête pour le diner au restaurant El Picasso (19 Avenue de Saint-Jean, 13600 La Ciotat) pas loin de l’hôtel : on prend deux kirs en apéritif et on se lance avec deux pizzas (nous sommes Italiens…), une provençale (mozzarella, crème d’anchois, olives et tomate en tranche) et une Séguin (mozzarella, jambon, olives et fromage de chèvre), une panna cotta, un verre de vin blanc et une bière pour 44,80€. Bon, mais les pizzas pouvaient être meilleures, surtout la pâte.

On rentre ensuite à l’hôtel pour la dernière nuit à La Ciotat.

Samedi 26 Septembre

Nuit avec tempête de vent, mais heureusement la chambre à côté est plus calme. On prend le dernier petite déjeuner à La Ciotat et on repart à nouveau.

Quelques kilomètres et on arrive dans le département du Var à Bandol : on gare au port (1,20€ pour une heure) et on découvre ce beau village avec des maisons colorées et un port de plaisance très beau. On reprend la voiture jusqu’à l’avoisinante Sanary sur Mer : on gare dans un gros parking (gratuit pour une heure) et on découvre à nouveau un petit village magnifique. Tout comme Bandol il a un très beau port et des ruelles caractéristiques et colorées. Malheureusement le vent fort continue à nous poursuivre !

On passe dans la banlieue de Toulon (ville qu’on ne visitera pas car on la connait déjà et on n’a pas trop aimé) pour aller vers Le Lavandou et la Corniche des Maures. Sur le chemin on s’arrête chez Carrefour (Rue du 22ème B.M.N.A, 83260 La Crau) pour prendre le déjeuner : deux sandwiches, du melon coupé, deux parts de tropéziennes à la griotte et des fourchettes en plastique pour 9,42€.

On arrive ensuite en bord de mer sur la splendide Corniche des Maures : des magnifiques rochers qui se jettent dans la mer turquoise et cristalline. Dommage qu’il n’y ait pas beaucoup d’emplacements où s’arrêter pour l’admirer davantage et prendre des photos. On s’arrête dans un parking et on déjeune. Le vent continue à souffler fort, mais au moins il y a le soleil et un beau ciel bleu.

En début d’après-midi on arrive à Saint Aygulf (quartier de Fréjus) et on rejoigne notre hôtel avec quelques difficultés (aujourd’hui aussi le GPS se perd…). On ouvre une parenthèse : à la base on avait réservé une chambre avec vue sur jardin à l’hôtel Le Catalogne via Expedia : 411,17€ pour trois nuits avec parking, wi-fi et petit déjeuner inclus. Toutefois trois semaines avant le départ on a été contactés directement par la réception car l’hôte fermait faute de réservations mais on nous proposait un surclassement dans leur hôtel central (même chaine toujours à Saint Aygulf), le Van Der Valk Hotel Saint Aygulf, au même prix et en Suite Royale ! La chambre est magnifique : énorme, bien meublée et avec un bel balcon vue mer !

Arès avoir défait les valises on va à Fréjus, on gare gratuitement (après 18h00) et on découvre un centre-ville vraiment joli (et qu’on ne se souvenait pas du tout !) : des beaux bâtiments colorés, des ruelles caractéristiques et des belles églises !

Après avoir acheté quelques souvenirs on retourne à Saint Aygulf et on décide de diner au restaurant de l’hôtel, Le Martinus : on prend un Sanbittér et un Porto blanc en apéritif et ensuite une soupe de poisson, un carpaccio de saumon, deux faux-filet aux cèpes, un tiramisu, un cheesecake et deux verres de vin pour 71€. Et tout exceptionnel !

Dimanche 27 Septembre

La nuit passe tranquillement dans notre belle suite. On descend pour prendre le petit déjeuner : un grand buffet avec plein de produits chauds, froids, salés et sucrés.

On profite ensuite du balcon de la chambre et du soleil. Ensuite on reprend la voiture pour aller vers la splendide Corniche de l’Esterel : mais les indications à Fréjus et à St. Raphaël sont horribles et on se perd plusieurs fois !

Quoi dire ? La Corniche c’est la partie la plus belle de la Côte d’Azur qu’on a admiré (à vrai dire qu’on a réadmiré car on avait passé une semaine ici il y a plusieurs années) : des rochers rouge feu qui se jettent dans une mer d’un bleu incroyable. Et comme il fait beau le spectacle est encore plus majestueux avec le ciel bleu cristallin !

On fait pratiquement toute la route le long de la Corniche presque jusqu’à Théoule sur Mer : on s’arrête dès que possible pour admirer ce merveilleux spectacle de la nature (et bien sûr prendre des photos !). Malheureusement comme c’est dimanche il y a beaucoup de circulation et de cyclistes : la route est sinueuse, donc pouvoir les dépasser s’avère difficile et dangereux (pour nous et pour eux).

On revient en arrière jusqu’à Agay pour passer du temps à la plage (l’une des rares zones de la Corniche avec une plage assez spacieuse). On s’arrête avant chez un supermarché SPAR (Centre Commercial Agay, Boulevard de la Plage, 83700 Saint-Raphaël) pour acheter quelque chose pour le déjeuner : deux sandwiches pour 3,21€.

Du coup comme le parking est gratuit on laisse la voiture près du supermarché et après même pas 5 minutes de marche on arrive à la plage : plage qui est magnifique ! Du sable rouge, assez spacieuse et eau cristalline (mais froide !).

Après deux heures on reprend la voiture pour aller visiter Saint Raphaël. On laisse la voiture près du centre dans un parking gratuit car c’est dimanche. Bon, on n’a pas vraiment aimé : c’est une petite ville assez anonyme. Il n’y a que la promenade le long du port de plaisance qui est jolie !

On repart donc rapidement de Saint Raphaël pour rentrer à l’hôtel. Après une petite pause on fait une très belle et longue promenade sur un sentier qui longe la belle mer de Saint Aygulf : vraiment une belle promenade !

On dine à nouveau au restaurant de l’hôtel, Le Martinus : on prend une soupe de poisson, une salade campagnarde (avec du fromage, du maïs et du lardon), deux saint-pierre à la grille avec des légumes, une tartelette de fruits rouges, un moelleux au chocolat, une Badoit et un verre de vin pour 59,80€. Et encore une fois tout est excellent !

Ensuite on remonte dans la chambre pour passer la deuxième nuit dans notre belle suite !

Lundi 28 Septembre

Une autre belle nuit tranquille est passée. Et un autre excellent petit déjeuner dans ce bel hôtel !

Une fois le petit déjeuner terminé on prend la voiture et une demi-heure après on arrive dans la célèbre Saint Tropez ! On comprend immédiatement sa célébrité grâce au cout du parking : 5€ pour une heure et demie ! En tout cas on la connait déjà, donc une heure et demie nous suffit pour la redécouvrir ! Le village est toujours joli, avec des ruelles caractéristiques et colorées et des charmantes vues sur la mer. Malheureusement il y a encore un vent incroyable ! Et on ne peut pas repartir d’ici sans aller là où tout a commencé : La tarte tropézienne (Boulevard Vasserot, 83990 Saint-Tropez) ! On prend deux parts (énormes) de cette excellente tarte (4€ la part) et on quitte Saint Tropez.

Quelques minutes et on arrive à Grimaud, dans l’arrière-pays. On gare dans un parking en centre-ville (2,50€ pour trois heures…) et on goute nos tropéziennes sur un banc (ce sera notre déjeuner d’aujourd’hui) : à tomber ! Sans aucun doute les meilleures !

Ensuite on parcourt les ruelles de ce petit village percé sur une colline : magnifique ! C’est un village typique provençal, avec des maisons en pierre avec les volets colorés et des fleurs partout. En plus très bien entretenu ! Si bien qu’il semble presque faux. On monte jusqu’au sommet où un château en ruine domine le village et d’où l’on a une vue incroyable sur le paysage environnant.

On repart de Grimaud et vers Saint Aygulf on s’arrête pour admirer les plages magnifiques de Sainte Maxime : on comprend vraiment pourquoi on l’appelle Côte d’Azur ! Ici la mer a une couleur incroyable !

On rentre à l’hôtel et on descend à la plage en face, mais on ne reste qu’une heure car le vent reprend à souffler très fort. On fait donc une promenade à Saint Aygulf et on s’arrête chez une autre Tarte tropézienne (1101 Avenue de la Corniche d'Azur, 83370 Fréjus) : on prend six mini tartes (au chocolat, classiques, à la framboise et au citron) pour 8,50€, le dessert de ce soir.

Chez Casino (1031 Avenue de la Corniche d'Azur, 83370 Fréjus) on prend le déjeuner pour demain : deux sandwiches, une salade de lentilles et quinoa, deux bananes et deux San Pellegrino pour 8,75€.

Une fois rentrés à l’hôtel c’est l’heure du diner et encore une fois on descend au restaurant de l’hôtel, Le Martinus : on prend un Kir et un Sanbittér en apéritif, ensuite deux croquettes de viande, deux pavés de veau avec légumes, une Badoit et un verre de vin pour 70,50€. Toujours très bon.

Après avoir gouté en chambre les mini tropéziennes on fait une dernière promenade digestive avant de se coucher.

Mardi 29 Septembre

On passe la dernière nuit dans notre belle suite et on descend prendre le dernier excellent petit déjeuner dans ce bel hôtel : vu que le temps est clément on le prend à l’extérieur dans la belle terrasse.

On refait avec tristesse nos bagages, on charge la voiture et on décide de faire quelques kilomètres dans l’arrière-pays pour découvrir un autre joli village : Roquebrune sur Argens. Le village est très joli : encore une fois typique provençal (avec chat câlin inclus) et juste derrière une magnifique montagne rouge qui rappelle les paysages de l’Arizona. On visite aussi un petit et intéressant (et gratuit) musée du chocolat (Chapelle des Sœurs de la Charité de Nevers, Rue de l'Hospice, 83520 Roquebrune-sur-Argens). Après avoir acheté des souvenirs on repart.

On arrive jusqu’à Agay et on refait la splendide Corniche de l’Esterel : toujours un spectacle à couper le souffle. On s’arrête sur un parking et on déjeune sur un banc avec un panorama incroyable !

On continue sur la route en on rentre dans le département des Alpes Maritimes et c’est incroyable comment la côte soit beaucoup plus bétonnée par rapport à l’avoisinant Var : pratiquement toute la côte est bâtie…

On arrive ensuite à Cannes (qu’on connait déjà) : on s’arrête pour prendre quelques photos des très belles plages turquoises mais on ne revisite pas la ville, on la traverse uniquement en voiture.

On arrive rapidement à Juan les Pins où l’on passera deux nuits à l’Hôtel Villa Nina : 230€ avec wi-fi inclus directement sur leur site. Il est 14h00 et malgré le check-in était prévu à 15h00 on s’attendait de trouver quelqu’un… mais l’hôtel ferme entre 12h00 et 15h00 ! On gare (gratuitement) dans une des rues à côté de l’hôtel et on va s’assoir sur un banc face à la mer en attendant 15h00.

Il est enfin 15h00 et la propriétaire nous accueille, mais elle n’arrive pas à nous donner toutes les bonnes informations (par exemple elle nous dit que le petit déjeuner est inclus alors qu’il est payant). On monte les valises dans la chambre (sans ascenseur) et on découvre que notre chambre est la plus petite de l’hôtel (avec une salle de bain minuscule) ! Heureusement il y a un petit balcon vue mer (mais avec le chemin de fer au milieu).

On descend et le propriétaire nous accueille en nous remerciant d’avoir réservé directement avec eux (on s’attendais donc un traitement meilleur…) et nous demande si on veux prendre le petit déjeuner (9,90€ par personne) : il nous explique que souvent la réception est fermée et qu’il faut donc amener toujours avec soi les clés pour rentrer…

On va donc à la plage juste à côté pour profiter du soleil : une plage encore une fois belle et spacieuse avec de l’eau transparente, mais très froide ! Après une heure on fait une promenade le long de la mer jusqu’au centre de cette petite ville : rien d’exceptionnel, au contraire assez moche, avec des gros bâtiments qui donnent sur la mer, beaucoup de bars et restaurants et rien d’autre.

On dine dans un restaurant à côté de l’hôtel, le Tiffany’s kitchen (6 Square du Lys, 06160 Antibes) : on prend un hamburger fait maison avec des pommes de terre, un tournedos avec légumes, deux cheesecakes au fromage corse brocciu, un coca-cola, un verre de vin rouge et un café pour 55,50€. Tout excellent, dans un restaurant géré par un groupe de jeunes très gentils.

On fait ensuite une petite promenade le long de la mer avant de rentrer à l’hôtel pour la nuit.

Mercredi 30 Septembre

La nuit passe relativement tranquille : il y a un quelques voitures qui passe dans la rue en bas, quelques trains et la climatisation qui date du siècle passé et qui ne rafraichit pas (en nous obligeant donc à dormir avec la fenêtre ouverte !).

On descend prendre le petit déjeuner : pas beaucoup de choix et l’impression que tout est tristement industriel. Ouvrons aussi une parenthèse sur l’hôtel : les parties en commun pourraient être jolies (en style colonial, pour ceux qui l’aiment) et théoriquement ouvertes aux clients, mais en réalité sont fermé à clé tout le temps ! Les chambres par contre sont vraiment tristes : tout semble daté, même les serviettes (usées et rugueuses) !

On prend ensuite le déjeuner au supermarché U-tile (90 Chemin de la Colle, 06160 Antibes) : deux sandwiches et deux San Pellegrino pour 4,03€.

Ensuite on rejoigne en voiture le splendide Cap d’Antibes pour une merveilleuse promenade : le Sentier du Littoral. On laisse la voiture au parking gratuit de la plage La Garoupe (991 Chemin de la Garoupe, 06160 Antibes) et on commence à marcher le long de ce beau sentier : deux heures environ pour le parcourir en entier en revenant à la plage par l’intérieur. Il y a des vues imprenables sur le Cap et ses environs : il n’y a pas de gros dénivellement, mais de temps en temps il n’est pas lis et avec beaucoup de pierres, donc mettez les bonnes chaussures !

Une fois la promenade terminée on s’arrête déjeuner sur un banc face à la plage de la Garoupe et juste en face il y a le yacht le plus grand au monde, propriété d’un milliardaire russe qui a une maison ici : il est impressionnant et même si dessiné par Philippe Stack il est massif et pas trop joli (et il s’appelle tout simplement « A », de façon à être toujours le premier par ordre alphabétique…).

On reprend la voiture pour aller à Antibes : on gare au parking du port (gratuit pour une heure). Et on redécouvre le centre historique de cette célèbre ville : très joli, avec des ruelles caractéristiques et des belles maisons en pierre de style provençal et d’autres colorées, le tout sur la mer.

On rentre donc à Juan les Pins et on va à nouveau à la plage pour deux heures pour profiter du beau soleil (car les prévisions pour les jours suivants ne sont pas bonnes). On fait ensuite une promenade le long de la mer et on prend des churros (huit pour 4€) pour le gouter.

On décide d’aller diner dans un restaurant à côté de la plage qui propose un menu pas trop cher mais assez varié et local, La promenade (37 Boulevard Charles Guillaumont, 06160 Antibes) : on prend un Kir et un Porto blanc en apéritif (sans rien à grignoter…), ensuite deux salades niçoises, des moules marinières, un pavé de saumon avec ratatouille, une panna cotta aux fruits rouges, une mousse au chocolat, une bière petite et de l’eau gazeuse pour 58€. Les plats étaient sans plus, mais le propriétaire qui nous a servi décidément grossier et impoli !

On rentre ensuite tranquillement à l’hôtel pour passer la dernière nuit ici.

Jeudi 1 Octobre

La nuit passe encore avec quelques trains de trop, on descend prendre notre petit déjeuner « semi-industriel » et ensuite on refait nos valises et on quitte cet hôtel sans trop de regrets.

Une fois la voiture chargée on laisse les Alpes Maritimes pour revenir dans le département du Gard. Au départ il y a un soleil timide, ensuite le long de la route le ciel devient de plus en plus gris. Notre première étape c’est Saint Gilles. Tout d’abord on va dans un Intermarché (1 Chemin du Cambon, 30800 Saint-Gilles) pour le déjeuner : on prend deux sandwiches et deux San Pellegrino plus une boite en métal décorée de biscuits navettes pour 10,29€.

Malheureusement il commence à pleuvoir, donc on mange rapidement dans la voiture. On gare ensuite gratuitement dans le centre-ville et on va admirer la belle Abbatiale et la Maison Romaine (uniquement de l’extérieur car elles sont fermées à l’heure du déjeuner) et les beaux remparts.

On reprend la voiture et on arrive à notre dernière étape de ces vacances : Le Grau du Roi, où l’on passera trois nuits en demi-pension à l’Hôtel Café Le Miramar. On a réservé en direct une chambre supérieure vue mer pour 371€ pour les trois nuits en demi-pension (petit déjeuner et diner) avec wi-fi et parking gratuits. L’hôtel a été renouvelé depuis peu, la chambre assez spacieuse (il manque peut-être une vraie armoire, mais ça va) avec une belle terrasse face à la mer et le personnel est jeune et sympa.

Après avoir défait les valises on profite du soleil en terrasse, mais le vent commence à souffler à nouveau donc on se promène jusqu’au centre-ville : les plages sont très spacieuses et le vieux port-canal très caractéristique. Même si touristique (surtout pour les familles) on comprend qu’il est en même temps un village qui vit également d’autres ressources. On fait à nouveau un gouter avec des churros chez Jean le Gourmand (14 Rue Michel Redares B1, 30240 Le Grau-du-Roi) : on prend la portion moyenne pour 4€ et finalement on a au moins une douzaine de churros !

On revient à l’hôtel pour diner au restaurant : planche de charcuterie ibérique, poulet au champignon avec pomme de terre violet et patate douce et tiramisu au fruits rouges, orange et passion. On rajoute deux verres de vin blanc et une bouteille de Perrier pour 10,90€. Tout excellent et moderne.

Après le diner un fait à nouveau la promenade jusqu’au centre-ville et ensuite on rentre à l’hôtel pour la nuit (juste le wi-fi n’est pas exceptionnel).

Vendredi 2 Octobre

La nuit passe tranquillement. Et on découvre que dans les Alpes Maritimes où l’on était le jour avant il y a eu de fortes pluies suivies par des inondations qui ont semé mort et destruction sur leurs passages…

On descend pour le petit déjeuner que comme ailleurs à cause du Covid il faut commander au check-in, ensuite grâce au numéro de la chambre est servi sur des gros plateaux à table au restaurant : tout bon et frais (et bio).

Le temps est incertain et en effet il commence à pleuvioter, donc on décide d’aller au Seaquarium, un aquarium à quelques centaines de mètres de l’hôtel : on paye 27€ à deux au lieu de 30€ car on avait les billets du Pont du Gard et ils sont associés (du coup billet discounté). On passe toute la matinée ici : en effet il est assez grand et diversifié, avec plein de zones didactiques, mais en tout cas nous n’aimons pas trop voir ces animaux enfermés et si on peut on évite le plus possible les zoos et semblables…

On va ensuite chercher le déjeuner chez un Super U (Quai Christian Gozioso, 30240 Le Grau-du-Roi) : on prend une salade niçoise, une demi-baguette, une brandade de Nîmes et six mini-tropéziennes pour 9,21€. On rentre à l’hôtel et on réussit à manger en terrasse pendant une brève trêve.

On reprend ensuite la voiture pour aller découvrir la belle plage de l’Espiguette : il s’agit d’une plage très longue et spacieuse. Aujourd’hui la mer en tempête et les gros nuages noirs lui donnent encore plus de charme : on ne peut pas profiter du soleil mais on fait une belle promenade en admirant la force de la nature !

On remonte dans la voiture juste à temps car il commence à pleuvoir fort : on s’arrête donc dans une laverie automatique pour faire une machine à laver et éviter de ne pas être submergés au retour à la maison !

Après la machine à laver on rentre à l’hôtel pour attendre l’heure du diner car le temps ne s’améliore pas et il continue à pleuvoir sas cesse…

Ce soir au diner on a une salade de saumon mariné avec burrata et tomates séchés, de la lotte grillée avec légume d’automne et sauce à l’ail noire et un dessert aux trois chocolats qui restera sans aucun doute le meilleur dessert de toutes les vacances ! On prend également un Spritz et deux verres de vin rosé pour 15,50€.

Comme la tempête de vent et pluie continue, malheureusement ce soir pas de promenade !

Samedi 3 Octobre

Malgré la tempête on passe une nuit tranquille et heureusement ce matin le vent est plus faible. On descend prendre notre bon petit déjeuner et ensuite on prend la voiture pour aller à Aigues Mortes, qu’on connait déjà mais qui est toujours belle.

On gare au parking gratuit juste à l’extérieur des spectaculaires remparts de cette autre ville fortifiée. Le centre-ville est toujours beau et vivant. Le ciel est à nouveau couvert mais heureusement il ne pleut pas.

On reprend la voiture et on traverse toute la splendide Camargue avec ses beaux panoramas et ses célèbres flamands roses jusqu’à la caractéristiques Saintes Maries de la Mer en bord de mer. Le village est assez joli, dommage qu’il ait trop de restaurants et de boutiques de souvenirs qui gâchent l’atmosphère. On gare dans un grand parking gratuit près du centre et on se promène mais une fois arrivés à la mer il commence à pleuvoir.

On revient à la voiture et on décide de rentrer à l’hôtel et sur la route il commence à pleuvoir fort. Une fois arrivés au Grau du Roi on s’arrête chez un U Express (Centre commercial Port Royal, Rue du Levant, 30240 Le Grau-du-Roi) pour le déjeuner : deux sandwiches, du pain et une brandade de Nîmes pour 6,02€. On réussit même à déjeuner en terrasse car le soleil est à nouveau au rendez-vous.

Après le déjeuner on va visiter l’intéressant Salin d’Aigues Mortes : 21,60€ pour nous deux et presque deux heures de visite sur un petit train. Les salins sont spectaculaires, avec les beaux remparts d’Aigues Mortes en décor et la visite très intéressante.

Une fois la visite terminée on retourne à Aigues Mortes pour la visiter avec le soleil qui nous accompagne depuis l’heure du déjeuner : plus belle que jamais ! On prend pour le gouter deux parts de fougasse sucré d’Aigues Mortes chez Poitavin frères (8 Grande Rue Jean Jaurès, 30220 Aigues-Mortes) : 1,70€ par part et très bonne !

On rentre à l’hôtel pour profiter un peu de la terrasse et du soleil, surtout car demain on rentre à la maison ! On fait ensuite une belle promenade jusqu’à Port Camargue : impressionnant ! En effet il s’agit du plus grand port de plaisance d’Europe… et on ne peut que le remarquer : impossible de compter le nombre de yachts et de bateaux !

On rentre à l’hôtel et en attendant l’heure du diner le vent commence à souffler avec une puissance incroyable, même plus que la veille : on a presque peur… C’est l’heure du diner et ce soir l’équipe jeune et sympa nous propose un poke déstructuré au thon, saumon et pulpe avec quinoa, une brochette de porc avec plusieurs types de pomme de terre et un gâteau aux poires, poires que l’un de nous n’aime pas et donc l’un des desserts sera remplacé par une pavlova. On rajoute deux Kirs, un verre de vin rouge et une grande bouteille de Perrier pour 17,70€. Toujours tout très bon !

Ensuite on rentre dans la chambre pour passer la dernière nuit de ces vacances avec la tempête de vent !

Dimanche 4 Octobre

Au réveil le vent s’est calmé après une nuit où il a soufflé vraiment très fort.

On descend prendre le dernier petit déjeuner dans ce bel hôtel et surtout des vacances : bon comme d’habitude !

On remonte ensuite dans notre chambre pour refaire avec tristesse nos valises : en effet cette fois il n’y a pas un autre hôtel qui nous attend dans une autre étape mais on rentre chez nous…

En repartant on s’arrête à Aigues Mortes chez un Super U (940 Route de Nîmes, 30220 Aigues-Mortes) pour prendre le déjeuner : deux sandwiches et quatre madeleines pour 4,05€.

Sur la route heureusement il n’y a pas beaucoup de circulation, en revanche il pleut souvent et beaucoup. Près de Clermont-Ferrand on s’arrête dans une station de service pour le déjeuner. On en profite également pour acheter encore quelques souvenirs et prendre deux cafés (pas bons et chers : 3,80€ les deux).

Fin après-midi (avec les bouchons habituels aux alentours de Paris) on arrive enfin chez nous où fort heureusement Misha nous accueille en nous soulageant un peu de la tristesse de ces vacances terminées.

On aurait dû partir d’abord en Afrique du Sud, ensuite à Crète, mais finalement on a choisi le Midi et on ne le regrette pas du tout : même si quelque chose on la connaissait déjà il a été très beau (et dans certains cas extraordinaire) de les revoir et surtout d’en découvrir d’autres qu’encore on ne connaissait pas ! Un voyage qu’on conseille à tout le monde !

 

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