Madère - Septembre 2021

04/01/2022 10:35

Cette année aussi la pandémie du Covid 19 a chamboulé nos programmes pour les vacances d’été (même si pour nous il s’agit de vacances d’automne, à la mi-septembre) : une fois de plus le voyagé en Afrique du Sud programmé en 2020 et déjà décalé en 2021 a été reprogrammé pour 2022 (en espérant qu’on y arrive !). Vu l’anniversaire « rond » et important de l’un de nous deux l’idée c’était de partir à Hawaii (pour le même anniversaire « rond » et important de l’autre on avait été en Nouvelle Zélande) : mais il était impossible d’aller aux USA (et on n’aurait pas été tranquilles non plus d’y aller). Donc après des longues discussions et options (toutes en Europe) le choix s’est porté sur l’île portugaise de Madeira (Madère en français), qui rassemble beaucoup à Hawaii avec sa conformation et sa nature.

Comme d’habitude dès que nos vacances ont été signées on a réservé tout de suite le vol : 631,60€ avec Transavia (bagages et places réservés inclus), avec vol direct depuis Paris à Funchal l’aller et escale technique à Porto le retour.

Et après le vol on est passés à la réservation de la voiture, car même s’il s’agit d’une île relativement petite (environ 800 KM²) nous voulions faire un véritable roadtrip, avec des étapes le long de toute la côte de l’île et des excursions dans l’arrière-pays. Nous avons donc réservé via Auto Europe une Renault Capture chez Dollar à récupérer à l’aéroport de Funchal pour 450,72€ pour quinze jours et une autonomie plus que suffisante de 900 KM inclue.

Après avoir étudié l’itinéraire et les étapes nous avons donc réservé les hôtels, tous via Expedia ou Booking. Vous trouverez le détail de chaque hôtel ci-dessous dans le récit du voyage.

Et à la fin nous avons acheté les guides qui nous auront accompagné pendant le roadtrip, toutes spécifiques à Madère : la Lonely Planet, le Routard et la Verte Michelin. Etant donné qu’elles sont toutes spécifiques à Madère elle ne sont pas énormes, donc plus légères et pratiques et elles s’intègrent les unes avec les autres.

On n’a pas dû changer d’argent car on restait en Europe dans la zone Euro et on n’a pas dû faire non plus de visas (électroniques ou papier). Toutefois à cause de la pandémie on a dû s’enregistrer sur un site spécifique pour entrer à Madère (avec l’espoir que tout cela ce ne sera qu’un mauvais souvenir au moment de votre lecture).

Quelques jour avant le départ on a décidé quand même de réserver le parking à l’aéroport d’Orly, surtout car l’un de nous deux avait eu des petits problèmes physiques cet été et donc déplacer les bagages dans les transports en commun aurait été difficile : avec le site de l’aéroport, ADP, pour quinze jours dans un parking couvert nous avons payé 181,60€, certes beaucoup mais en last minute ce n’était pas si mal…

Nous avions déjà l’habitude de nous inscrire sur le site Ariane (du Ministère des Affaires Etrangères), vue la période et la pandémie cela a été l’une de nos dernière priorités avant le départ. On vous conseil de le faire toujours, indépendamment de la pandémie.

Et la préparation du voyage s’est ainsi terminée, il ne restait qu’attendre mi-septembre et partir pour nos vacances si désirées. Passons donc au récit de ce voyage sur cette île spectaculaire.

Samedi 18 septembre

Environ trente minutes de voiture et nous arrivons à l’aéroport d’Orly vers 11h30. On rentre au parking avec notre réservation et on ne trouve de la place qu’au niveau -5 ! On décharge la voiture et on monte jusqu’au niveau des départs pour faire le check-in et déposer les bagages : il est tôt heureusement (notre vol est à 14h20) car la file du check-in est longue et ils sont lents.

Une fois le check-in terminé et franchi le contrôle de sécurité (celui-ci rapide) c’est l’heure du déjeuner. On décide donc de déjeuner chez Vivanda Burger : deux bons cheeseburgers (cuits devant nous) avec des frites et deux sodas pour 35€. Comme d’habitude dans les aéroports on dépense comme si on mangeait dans des restaurants étoilés !

On embarque à l’heure et après un vol tranquille d’environ trois heures et demi (rappelez-vous que Transavia est quand même une compagnie Low Cost et que donc les repas sont payants) on atterrit à l’heure à 17h00 au célèbre aéroport Cristiano Ronaldo de Madère (qui a une heure de moins par rapport à nous) : célèbre car à trois reprises sa piste a été prolongée jusqu’au… dessus de l’océan ! En arrivant on admire la piste qui s’alonge sur des pilotis jusqu’au-dessus de la mer et il n’y a que les pilotes les plus expérimentés qui peuvent atterrir ici (dans le passé il y a eu quelques accidents et des avions sont même tombés dans la mer !).

Malheureusement il pleut (pas un déluge, mais il pleut). Après avoir récupéré les valises on se dirige vers le comptoir Hertz qui dessert également Dollar : après plusieurs propositions on paye un supplément de 315€ et on a une voiture plus grande et confortable (une belle Kia Xceed), l’annulation des franchises en cas de dommages et de vol et l’essence à un prix intéressant.

Avant de sortir de l’aéroport on nous prend la température et on vérifie qu’on est bien inscrit sur le site Madeira Safe contre la Covid-19 avec le QR code qui certifie qu’on est vaccinés. Ensuite personne ou presque ne nous demandera plus le QR code pour savoir si on est vaccinés ou pas.

Pour aller au parking Hertz il faut prendre un ascenseur suspendu et descendre quatre étages : un avant-goût de notre vacance, que des montés et des descentes ! On récupère la voiture, on sort notre GPS que bien sûr ne trouves pas l’adresse de notre hôtel, heureusement le GPS du téléphone portable le trouve.

Quelques minutes et on arrive donc à Machico où il y a notre hôtel, le Dom Pedro Madeira : 225,02€ avec Expedia pour deux nuits en demi-pension avec wi-fi et parking inclus dans une chambre vue mer (mais le personnel de la réception est un peu froid). En ce qui concerne le parking en effet on gare dans la rue (en plus étroite et qui monte et on a quelques difficultés à comprendre le fonctionnement du frein de stationnement électronique, mais heureusement on y arrive !) : le lendemain on découvre un parking plus grand et plat à côté ! L’hôtel est énorme et n’a pas beaucoup à voir avec le reste du village, mais heureusement il est un peu à l’écart. Notre chambre, la 703, est au septième étage, avec une belle vue sur l’océan, mais les meubles sont un peu vieillots.

Une fois les valises défaites on fait une balade à Machico, qui a été la première capitale de l’île : il y a un beau centre-ville, avec des belles maisons, une belle église et des belles rues piétonnes décorées comme seul au Portugal c’est possible de voir. Le ciel est toujours gris et quand on rentre il commence à pleuvioter à nouveau.

A 20h00 on descend au restaurant de l’hôtel pour diner : un grand buffet avec des petits gants en plastique à utiliser pour se servir (gants qu’on retrouvera plusieurs fois dans notre voyage). On prend en plus une bière et une bouteille d’eau gazeuse d’un litre. Le buffet a beaucoup de choix d’hors-d’œuvre, plats chauds et desserts. Tout bon. Et les serveurs sont sans aucun doute plus gentils et sympas que les réceptionnistes !

Avant de remonter dans la chambre on se balade à nouveau à Machico : avec la belle illumination le soir est encore plus joli ! Malheureusement il commence à nouveau à pleuvioter, on rentre donc rapidement dans la chambre (avec un seul ascenseur qui fonctionne, donc l’attente peut résulter assez longue…). La chambre est chaude et la climatisation ne fonctionne pas trop bien, il vaut mieux laisser la fenêtre ouverte. Et ainsi s’achève notre première journée à Madère.

Dimanche 19 septembre

Réveil à 7h00 car le petit déjeuner est à 7h30, il fait encore noir, en effet le soleil ne surgira que vers 8h00. Le petit déjeuner est à buffet avec beaucoup de choix et les serveurs sont toujours gentils.

On récupère la voiture et on se dirige vers le proche village de Santa Cruz, où il semble y être une belle église, mais on n’arrive pas à trouver un parking et après trois tours à vide on décide un peu à contrecœur de laisser tomber.

On se dirige donc vers Caniçal de l’autre côté de Machico où il y a un musée sur les baleines que les guides conseillent de visiter. On arrive avant l’ouverture (à 10h00), on fait donc une belle promenade en admirant la belle baie. La visite au Museu da Baleia (10€ par personne) se fait avec un audioguide intéressant et souvent avec de films 3D. Visite intéressante, surtout avec des enfants. Heureusement à Madère on ne chasse plus les baleines mais on peut les admirer avec le whale watching (tant mieux !).

Une fois la visite terminée on repart et en quelques minutes on arrive à la Ponta de São Lourenço : le parking est déjà bondé et il n’est même pas 11h30. On redescend donc de quelques centaines de mètres et on gare. Notre visite à la pointe s’alonge en partant plus bas.

Avant d’entamer la véritable promenade sur le sentier on s’arrête à un kiosque et on prend un demi S. Pellegrino et deux tartelettes à la crème pâtissière pour 6,50€ (les tartelettes on le mange immédiatement). Et on part pour l’exploration de ce lieu : le sentier est assez facile, mais de temps en temps il y a des traits plus difficiles, avec des montées et beaucoup de cailloux (prévoyez des chaussures adaptées) et pour ceux qui souffres de vertiges il y a des courts traits qui pourraient être difficiles. Mais les panoramas que ce sentier offre sont à couper le souffle ! En face il y a les Ilhas Desertas et de temps en temps on entrevue l’île de Porto Santo. Les falaises qui se jettent dans la mer bleu foncé nous coupent le souffle pour leur beauté (ou peut-être qu’on n’a plus de souffle à cause du vent fort…) ! On fait tout le sentier aller et retour en environ trois heures, mais sans regret (même avec le monde qu’il y a aujourd’hui).

On reprend la voiture et on réessaye d’aller à Santa Cruz, mais encore une fois on ne trouve pas de parking libre, donc la belle église on ne peut que l’admirer de l’extérieur en y passant à côté avec la voiture.

On rentre donc à Machico et après un peu de repos à l’hôtel on va à la Pâtisserie (aussi restaurant) O Galã (R. do Mercado 1, 9200-094 Machico) : on prend une tartelette au coco, une mini queijada et deux tartelettes plus grandes toujours au fromage qui sont la spécialité de la pâtisserie, le tout pour 4,10€ ! On va les gouter sur un banc face à la mer (avec les avions qui passent sur nos têtes en décollant) : excellentes !

Après d’autres balades dans le village c’est presque l’heure du diner, donc on rentre à l’hôtel et on va au restaurant (toujours à buffet) : encore une fois beaucoup de choix (différent par rapport à la veille) et tout bon. On prend à nouveau une bière et une bouteille d’eau gazeuse.

On fait donc une dernière balade digestive pour admirer à nouveau Machico le soir et ensuite on rentre dans la chambre pour passer la dernière nuit ici, avec les incroyables paysages de la Ponta de São Lourenço encore dans nos yeux.

Lundi 20 septembre

Réveil, dernier petit déjeuner à Machico et dans cet hôtel, ensuite on refait les valises, on paye les boissons des deux diners (9,60€ pour deux bouteilles d’un litre d’eau gazeuse et deux bières) et on reprend la voiture vers l’arrière-pays de l’île.

Malheureusement le ciel est toujours gris, vers Porto da Cruz on fait une petite déviation et on monte jusqu’au Miradouro da Portela : très beau et suggestif.

On redescend pour ensuite remonter vers l’arrière-pays, malheureusement le ciel est de plus en plus gris et plus on monte plus s’empire, avec des averses de temps en temps. Après environ une demi-heure on arrive à Ribeiro Frio d’où part la Levada dos Balcões. Le sentier est simple, environ 1,5 KM pratiquement plat, dommage qu’avec la pluie il y a beaucoup de boue et quand on arrive aux Balcões les nuages couvrent le paysage et il commence à pleuvoir (mais un chat qui semble habiter ici se laisse caresser).

On revient donc au parking (avec peu de places et en effet les voitures sont garées partout) et au Restaurante Ribeiro Frio (P4P7+2G Ribeiro Frio) on prend deux cafés longs pour 3,60€. Et on prend quelque chose dans la boutique de souvenirs juste à côté, mais la chose incroyable c’est que dans la boutique il n’y a personne, juste un panneau qui informe qu’il faut aller payer dans le restaurant à côté !

Mais en effet qu’est-ce c’est une levada ? Il s’agit de cours d’eau que les habitants de l’île ont construit pour amener l’eau des montagnes, où il y en a beaucoup, jusqu’à la côte et dans les villes, aussi bien pour l’agriculture que pour l’usage de tous les jours : maintenant à côté de ces cours il y a des sentiers qui font découvrir des paysages merveilleux à l’intérieur de l’île (quand il ne pleut pas ou il n’y a pas de nuages bas…).

On reprend la voiture et on redescend jusqu’à la côte vers notre prochaine étape, Santana. Une fois arrivés en centre-ville (même si la commune est assez fractionnée et allongée le long de la côte) on réussit à garer au Parque Temático (gratuit car le lundi le parc est fermé). On s’arrête donc déjeuner dans la place principale chez A Espiga (R. Cmte. Camache de Freitas 2, 9230-082 Santana) : on prend l’un des plats typiques de Madère, le filete de espada com banana (filet de poisson fris avec bananes et accompagnement de choux, milho frito et pimpinela, un légume local), un autre poisson fris avec ognon, olives, pomme de terre à la vapeur et riz, deux parts de tarte au fromage (presque un cheesecake), une bouteille d’eau gazeuse, une bière et deux bons expressos pour 36€ (pas de cartes bleu). Tout très bon.

Une fois sortis du restaurant on va se balader aux alentours des célèbres maisonnettes de Santana, la principale attraction du village : il s’agit de petites maisons en forme de triangle très colorées et avec le toit en chaume. Avant il y en avait beaucoup un peu partout et elles étaient utilisées comme habitations, maintenant il y en a de moins en moins et utilisées surtout en tant que dépôts. Dans la place à côté de la mairie il y en a quelques-unes qui ont été transformées en boutiques de souvenirs ou office du tourisme : très belles et typiques.

Malheureusement il pleut à nouveau donc on rentre dans une boutique de souvenir en attendant qu’il s’arrête. On reprend la voiture et on va à l’hôtel qui nous hébergera cette nuit : Santana In Nature B&B, même s’il s’agit d’un véritable hôtel. Avec la demi-pension, le parking et le wi-fi inclus on a payé 98,50€ via Booking. Chambre (numéro 44) très jolie et avec une très belle vue sur l’océan et théoriquement sur Porto Santo (mais le temps sera toujours gris on ne la verra jamais !). Il y a également une belle piscine et aussi le bain à remous qu’on réussira à utiliser dans une accalmie.

On descend pour le diner (et pour aller au restaurant en effet il faut traverser deux rues, peut-être le seul défaut de cette structure) : on prend une poncha en apéritif (typique de Madère, eau-de-vie, miel et jus d’orange ou citron ou maracuja), ensuite une soupe de tomates, un steak de thon et une crème au café, plus une bouteille d’eau gazeuse et une bière (on payera 9€ pour les quatre boissons). Tout excellent et en repartant on nous offre deux mini-ponchas en digestif.

On remonte donc dans la chambre pour passer aussi cette nuit.

Mardi 21 septembre

Après une nuit un peu agitée pour l’un de nous deux à cause du café du dessert qui ne l’a fait dormir assez, on descend pour un bon petit déjeuner et ensuite on refait nos valises et on repart vers la prochaine étape.

Sur la route on s’arrête au Teleférico Rocha do Navio, malheureusement quand on arrive (attention, il y a un parking minuscule !) on réalise qu’il est fermé pour maintenance, mais le panorama qu’on a depuis le départ est magnifique. Dommage car il semble autant beau aussi à l’arrivée en bas.

On retourne sur la route principale et on s’arrête dans un supermarché Continente où l’on prend un paquet de six petites bouteilles d’eau gazeuse, une Brisa (boisson pétillante au maracuja typique de Madère), deux bolos do caco (le pain typique de Madère) quatre mini bouteilles de vin de Madeira, un magnet et un gel douche pour 13,26€.

On reprend la route et en quelques kilomètres on arrive à São Jorge pour visiter son homonyme et belle église baroque. Ensuite on s’arrête au Miradouro das Cabanas : une autre vue imprenable sur la côte nord de l’île.

On arrive donc à Arco de São Jorge qui est sur la mer et entouré des vignobles. Après avoir admiré les alentours depuis un miradouro dans le village on s’arrête au petit et délicieux Museu do Vinho e da Vinha, où une fille très gentille nous fait une visite privée du petit musée et à la fin on peut déguster deux verres de vin de Madeira avec des petits gâteaux artisanaux pour les accompagner (2,50€ par personne). Visite très intéressante et vin excellent.

On poursuit sur la route le long de la côte et on arrive à Ponta Delgada, où il y a une belle petite église sur la mer et des beaux paysages sur l’océan comme Madère désormais nous offre chaque jour. La côte nord est vraiment belle, avec des falaises qui se jettent dans la mer et avec de la végétation verte luxuriante incroyable : en effet certaines images des Hawaii lui ressemblent beaucoup !

Vers 13h00 on arrive à São Vicente et à l’Estalagem do Mar où l’on passera les prochaines deux nuits : 167,38€ pour les deux nuits en demi-pension avec parking et wi-fi inclus via Expedia. La chambre est déjà prête, donc on traverse tout l’hôtel pour rejoindre la chambre 236 et après avoir ouvert la porte on a une grande surprise : la chambre est énorme, avec deux balcons (encore mieux car l’un des deux c’est en réalité une terrasse) sur l’océan et avec deux grandes baies vitrées qui donnent presque l’illusion d’être au milieu de la mer ! Magnifique !

C’est l’heure du déjeuner donc on va manger au restaurant de l’hôtel qui sert des snacks au déjeuner. On commande deux excellents et gros toasts, une bouteille d’eau gazeuse et deux cafés pour 15€. Et avec la cheffe de salle qui est extrêmement gentille et sympas.

On rentre dans notre super chambre et on profite de la vue sur l’océan depuis ses balcons : ici la force de la mer est incroyable. Ensuite on rejoigne le centre-ville de São Vicente en moins de dix minutes de marche le long de la mer : très joli avec ses maisons blanches avec les toits rouges et une petite église mignonne.

On rentre à l’hôtel et on attend l’heure du diner dans la chambre. Diner encore une fois à buffet (avec les célèbres petits gants) : il y a assez de choix et tout est assez bons (mais Machico c’était mieux). Et les serveurs sont très efficaces et gentils. Après le diner on fait une autre promenade vers la zone des restaurants le long de l’océan avant de rentrer dans la chambre pour passer la nuit.

Mercredi 22 septembre

La nuit passe avec la mer toujours en tempête qui produit un bruit impressionnant : il semble presque un avion qui décolle (comme à Machico) !

On descend prendre le petit déjeuner à buffet, avec un bon choix de produits (même si encore une fois celui de Machico était légèrement meilleur).

On reprend la voiture pour aller vers les Grutas, même si on sait que malheureusement elles sont fermées à la visite : hier à la réception on nous a confirmé qu’à la suite d’un tremblement de terre qui s’est produit l’année précédente elles ont été déclarées dangereuses et ils sont en train d’étudier comment les rouvrir en sécurité. On y va quand même car il y a un très beau jardin à l‘extérieur avec beaucoup de fleurs. Et oui, car Madère est considérée l’île du printemps pérenne, avec des fleurs magnifiques toute l’année ! Et en effet on trouve une explosion d’hortensias géantes (qu’on trouve également le long des routes au milieu de rien), de strelitzias (oiseaux du Paradis), d’agapanthes et d’autres fleurs.

On décide donc d’aller vers l’arrière-pays et essayer de faire quelques randonnées dans les bois : les indications ne soit pas excellentes et les parkings même ici sont rares. On monte jusqu’au Miradouro da Encumeada et malgré les nuages bas on a une très belle vue sur les deux côtes.

On redescend de quelques centaines de mètres jusqu’à la Vereda do Chão dos Louros. Ici on fait une belle promenade d’environ une heure plongés dans les bois de Laurisylve pour lesquels Madère est patrimoine mondial de l’Unesco. De temps en temps le bois s’ouvre et le panorama est très beau. Et ici la végétation nous rappelle beaucoup celle de la Nouvelle Zélande avec des fougères qui semblent des palmiers !

On retourne sur la côte, on laisse la voiture à l’hôtel et on va déjeuner chez Braseiro grill by 351 food (ER101 64, 9240 São Vicente) : on prend deux espetadas (méga brochettes de bœuf) avec du riz, des frites et des pommes de terre bouillies (excellentes), une bière, un Coca et deux cafés pour 29,90€. Peut-être car c’étaient les premières espetadas qu’on a mangé mais ils resteront les meilleurs du voyage !

Après le déjeuner on fait une belle promenade le long de l’océan avec enfin du soleil et ciel bleu. On rentre ensuite à l’hôtel et on profite de la piscine et du soleil, pour un après-midi de relax absolu. Sachez que si vous cherchez les plages avec du sable fin Madère ce n’est pas votre destination : en effet toutes les plages sont constituées pratiquement de gros cailloux, avec de temps en temps des plateformes en bois pour s’allonger, pas le top du confort. Du coup les hôtels avec piscine ce sont les bienvenues !

On retourne ensuite à São Vicente au supermarché Amanhecer pour prendre deux petites bouteilles de Poncha pour 5,58€ et à la Padaria e Pastelaria Corvopan (Calhau, São Vicente Calhau Ilha Da) on prend un bolo de arroz au chocolat et deux tartelettes aux amandes pour 2,85€. On rentre à l’hôtel et on fait un gouter/apéritif en balcon en admirant encore une fois la force de l’océan avec ce qu’on vient d’acheter et le bolo do caco acheté hier (tout très bon).

On descend pour le diner, avec le bon buffet et la cheffe de salle de plus en plus gentille (elle nous parle en français maintenant). Le seul petit défaut ce sont les fourmis qui se promènent tranquillement sur les rebords des fenêtres et de temps en temps arrivent sur la table où l’on mange.

Ensuite dernière promenade digestive le long de l’océan (toujours agité) avant de rentrer dans la chambre pour passer la dernière nuit dans cet endroit spécial.

Jeudi 23 septembre

Dernière nuit dans notre magnifique chambre, même si un peu gâchée par une famille russe impolie qui a fait assez de bruit entre leurs chambres.

On prend le dernier petit déjeuner et ensuite à contrecœur on refait nos valises et on va payer les boissons des deux diners et le déjeuner du premier jour : un total de 23,50€ (le déjeuner plus deux verres de vin, une bière et deux petites bouteilles d’eau gazeuse).

Avant de partir on s’arrête à la même pâtisserie d’hier et on prend deux bolo de arroz pour 1,30€ pour le gouter du matin.

On poursuit vers l’ouest sur la côte nord de l’île. Notre première étape c’est le Miradouro de la chute Veu da Novia : très beau et ici le paysage rappelle vraiment des images d’Hawaii.

Notre deuxième halte c’est dans la suggestive Seixal : un petit village surplombant l’océan avec des vignobles qui se mélangent aux maisons et à la belle petite église du village.

On poursuit et on s’arrête admirer les belles conformations rocheuses au milieu de l’océan près de Ribeira da Janela : vraiment impressionnantes, même avec le ciel gris.

On arrive donc à Porto Moniz, où l’on passera les deux prochaines nuits à l’hôtel Euro Moniz : 192€ pour les deux nuits avec petit déjeuner, parking et wi-fi via Booking. Il n’est même pas 12h00 et donc la chambre n’est pas encore prête, mais on peut laisser la voiture dans le parking couvert (avec un accès hyper étroit) et faire déjà le check-in avec un réceptionniste très gentil et sympa.

On se balade sur le bord de mer du village et on découvre tout de suite ses seules et incroyables attractions : les piscines naturelles ! En effet il s’agit de grosses piscines formées par la lave où l’eau de mer rentre massivement avec la marée haute (en réalité une seule des deux piscines est naturelle, l’autre a été bâtie artificiellement, mais toute aussi belle).

C’est l’heure du déjeuner et on va manger chez Cochinha (R. dos Emigrantes nº4, 9270-095 Porto Moniz) : on prend deux paninis à base de bolo do caco (un avec viande de porc, l’autre avec de la viande, du fromage et œuf, accompagnés avec d’excellentes chips faites maisons), un part de tarte à la banane, un Coca, une bière et deux cafés pour 19€ ! Tout bon et sur une terrasse vue mer.

Après une halte dans une boutique de souvenirs on va jusqu’à un miradouro à la fin du village qui domine les piscines naturelles et l’océan avec une vue imprenable.

On rentre donc à l’hôtel et notre chambre (la 201) est prête : belle, avec vue sur l’océan et les piscines naturelles et un joli petit balcon. Petit balcon qu’on utilise tout de suite en mangeant les pâtisseries prises ce matin avant de partir avec un café.

On décide d’aller quand même aux célèbres piscines naturelles malgré le ciel gris : on préfère celles « artificielles » car il y a les maitres sauveteurs et des services supplémentaires (comme les casiers ou les vestiaires) alors que dans celles « naturelles » (avec quand même des zones artificielles) il n’y en a pas et que 1,50€ par personne ce n’est pas une folie ! Elles sont incroyables ! En plus l’après-midi c’est le moment où la marée monte et l’eau (glacée) de l’océan rentre dans les piscines en formant des vagues énormes : un vrai spectacle dans le spectacle !

On rentre à l’hôtel pour se reposer avant le diner (le premier sans demi-pension) et on monte jusqu’au bar panoramique avec terrasse où l’on prend deux ponchas en apéritif pour 5,60€ et on profite également du soleil qu’enfin est sorti.

Après avoir fait le tour des restaurants on décide d’aller diner chez Vila Baleia (R. do Forte de São João Baptista 11, 9270-095 Porto Moniz) : on prend un bolo do caco avec tapenade en entrée, ensuite un filete de espada com banana accompagné de riz et salade, un steak de thon avec pomme de terre au four, une bouteille petite d’eau gazeuse et un verre de vin blanc pour 34,70€. Tout bon et servi en terrasse par des serveurs gentils.

Après le diner on fait notre habituelle promenade digestive avant de rentrer à l’hôtel pour passer notre première nuit à Porto Moniz.

Vendredi 24 septembre

Après une nuit tranquille on se réveille et enfin le soleil brille aussi à Madère ! On descend prendre le petit déjeuner à buffet (encore une fois avec les « mythiques » petits gants) : bon et avec beaucoup de choix.

Porto Moniz est une base excellente pour aller vers l’arrière-pays et faire des trekkings parmi les plus beaux. On prend donc la voiture et on monte jusqu’à Rabaçal qui est la base du sentier pour les Levadas das 25 Fontes et do Risco. Il y a déjà plusieurs voitures garées malgré il est relativement tôt (environ 10h00).

La première partie du sentier est en effet une route goudronnée qui descend (assez) dans les bois de Laurisylve jusqu’au refuge de Rabaçal (si vous voulez pour cette partie il y a une navette qui coûte 3€ par trajet ou 5€ pour l’aller et le retour). Il y a ensuite les véritables sentiers. On emprunte en premier celui de la Lavada do Risco : assez facile, pratiquement sans montées et qui termine avec une très belle vue sur une cascade. On revient en arrière et on fait environ moitié de celle das 25 Fontes, jusqu’à la rivière : il semblerait qu’au-delà il faut des torches car on passe dans des tunnels percés dans la roche, donc on renonce, mais rien que jusqu’ici les panoramas sont merveilleux (et beaucoup de touristes, on se demande ce que cela doit être en haute saison !).

On revient donc au refuge en remontant la Levada das 25 Fontes (parfois très raide) et on déjeune au Rabaçal Nature Spot Café (Casa do Rabaçal nº 1, 9370-034 Estreito da Calheta) : deux bolo do caco avec viande, deux cafés américains, deux queijadas et un expresso pour 20,80€. Tout très bon et personnel gentille. Malheureusement il y a des guêpes qui sont partout, surtout sur la terrasse panoramique et qui rentrent de temps en temps.

On décide de remonter à pieds jusqu’au parking et juste avant on rencontre des vaches qui se laissent presque caresser par les touristes (et que sur la route on risque d’écraser car elles s’y allongent tranquillement au milieu !). Le parking maintenant est plein à craquer : on se demande vraiment ce que cela peut être en haute saison !

On rentre à Porto Moniz et sur la route on s’arrête à deux miradouros pour admirer le paysage magnifique. Vu qu’il fait très beau on fait une promenade sur le bord de mer du village pour l’admirer avec une lumière différente (et il commence aussi à faire chaud !). Les piscines naturelles sont bien sûr prises d’assaut et pleines à craquer.

On rentre à l’hôtel pour se reposer en attendant le diner. On descend un peu avant pour acheter des cartes postales, mais surprise : les boutiques de souvenirs à 18h30 sont déjà fermées !

On dine à nouveau chez Vila Baleia : on prend à nouveau un bolo do caco avec tapenade en entrée, ensuite une espetada de poulet, un picado de bœuf (une sorte d’émincé avec une myriades d’accompagnements : riz, salade et une marée de frites), une bouteille d’eau gazeuse et un verre de vin rouge. Pour seulement 30,40€ ! Tout excellent (le picado sera le meilleur qu’on a gouté à Madère) et servi en terrasse toujours avec gentillesse.

Avant de rentrer à l’hôtel on fait une dernière balade à Porto Moniz avec un coucher de soleil magnifique.

Samedi 25 septembre

Après une autre nuit tranquille on descend prendre le petit déjeuner et on trouve de la place sur la terrasse de l’hôtel. On refait ensuite nos valises, on reprend la voiture (sortant de l’étroit parking) et on quitte aussi Porto Moniz.

On fait une première halte au Teleférico das Achadas da Cruz qui est le téléférique le plus raid d’Europe (98%, mais c’est lequel le plus raid au monde ?). On décide quand même de ne pas le faire car il semble descendre dans une zone où il n’y a presque rien.

On repart et on s’arrête au Miradouro de Boa Morte : il y a une petite église blanche toute mignonne et ensuite en empruntant un petit sentier on arrive à la pointe d’où l’on a une vue magnifique sur la mer et ses hautes falaises.

Encore quelques kilomètres et on arrive à Ponta do Pargo et son beau phare, d’où on a encore une vue spectaculaire de l’océan et des falaises qui y tombent à pic dedans. Et avec plein de chats allongés au soleil qui se laissent câliner.

C’est presque l’heure du déjeuner, malheureusement le restaurant qu’on avait visé est fermé le week-end, on va donc au Miradouro do Fio qui a une vue exceptionnelle et on réalise qu’il y a un deuxième restaurant conseillé par les guides, la Casa de Chá O Fio (R. do Miradouro, Ponta do Pargo) : on s’assoie à une table en terrasse d’où l’on a une vue incomparable et on prend une omelette au fromage (avec salade et frites), un panini au thon, une mousse à la mangue, un bolo de bolacha (un parfait crème et biscuit, l’un des meilleurs desserts mangés à Madère), une bouteille d’eau gazeuse, une bière et deux cafés noisettes (« garoto », l’expresso sans lait c’est le « bica ») pour 24,40€ (pas de carte bleu). Tout excellent et les serveuses très gentilles et sympas. Et la vue n’a pas de prix !

On reprend la voiture avec l’estomac et les yeux contents et sur la route qui longe l’océan on arrive sur la côte sud à Jardim do Mar où l’on passera la nuit au Tar Mar Place (R. do Portinho Nº13, 9370-411 Jardim do Mar) : 90€ avec parking, petit déjeuner et wi-fi via Booking. La chambre est prête, grande mais avec quelques défauts : pas d’armoire (et il y a largement de place), salle d’eau minuscule (trop d’espace inutile dans la chambre), rideaux occultants qui laissent filtrer la lumière et qui sont décidément vécus, matelas qui a lui aussi très vécu et malgré la baie vitrée sur la moitié de la chambre soit très belle cela signifie soleil toute la journée réchauffant la chambre incroyablement. Mais la terrasse et la vue sur l’océan sont imprenables et très belles.

On va se balader dans ce joli petit village sur l’océan, avec une belle promenade sur la mer et des belles maisons (presque toutes en location pour les touristes), peu de restaurants et pratiquement pas de boutiques (non seulement de souvenir mais même d’alimentation). Le village est vraiment beau, piétonne et tranquille et après l’avoir exploré pratiquement en entier on rentre à l’hôtel pour se reposer, mais la chambre c’est un véritable four, au point que même la climatisation ne sert à rien !

La différence des cultivations des deux côtes de l’île est évidente : la côte nord est caractérisée par les vignobles presque jusqu’à la mer, alors que la côte sud est caractérisée par d’énormes plantations de bananiers !

C’est l’heure du diner et au lieu d’aller au restaurant de l’hôtel (les commentaires sur Internet ne sont pas trop positifs) on va dans le seul autre restaurant ouvert (ou presque) dont les commentaires sont positifs, le Joe’s Bar (Vereda da Igreja nº12, 9370-413 Jardim do Mar) : un garçon très gentil et multi-langues nous sert un picado de bœuf, des calamars grillés (les deux avec frites et salade), une bouteille d’eau gazeuse et une bière pour 27,60€. Tout bon.

Après le diner on fait une autre balade sur la promenade le long de la mer au moment du coucher de soleil, en rendant ce petit village encore plus beau.

On rentre donc à l’hôtel pour passer la nuit : la chambre est chaude, la climatisation ne sert pas à grande chose, donc on décide de dormir les fenêtres ouvertes.

Dimanche 26 septembre

Tout compte fait la nuit il a fait moins chaud de ce qu’on s’attendait, dommage que le matelas soit vraiment beaucoup, trop vécu !

On descend prendre le petit déjeuner, à buffet, mais aussi bien le choix que la qualité des produits ne sont pas excellents en comparaison de ceux des jours précédents. Finalement celui-ci sera l’hôtel qui plus nous a déçu, même si tout n’était pas négatif.

On repart, mais la route qu’on devait emprunter est barrée à cause de travaux, on doit donc revenir en arrière de quelques kilomètres pour ensuite arriver à Calheta. On se gare gratuitement près de la belle église (fermée, plusieurs églises sont souvent fermées à la visite, dommage).

On descend jusqu’à la mer où il y a deux petites plages de sable l’une en face de l’autre, plages de sable blanc importé, car comme déjà expliqué il n’y en a pas à Madère.

Après une belle promenade on reprend la voiture et on monte jusqu’au Mudas (un musée d’art contemporain) : on ne le visite pas car ce n’est pas le genre d’art qu’on préfère, mais les bâtiments externes sont très beaux et la vue sur la baie est magnifique !

On reprend la voiture et sur la route qui longe la côte on va vers Ponta do Sol où l’on passera la nuit prochaine. Juste avant d’arriver on passe avec la voiture sous la cascade dos Anjos : une expérience sympa et différente.

On rejoigne notre hôtel, l’Enotel Sunset Bay : 132€ pour la nuit en demi-pension avec parking et wi-fi inclus via Expedia. Notre chambre (la 120) est déjà prête : très belle, grande et avec un petit balcon sur la mer. L’hôtel est très beau et chic, aussi bien à l’intérieur qu’à l‘extérieur (et avec la piscine intérieure à côté de la réception !).

C’est l’heure du déjeuner et on va donc manger chez The Old Pharmacy (R. Dr. João Augusto Teixeira, 9360-215 Ponta do Sol), juste derrière l’hôtel : déjeuner espagnol aujourd’hui. On prend cinq tapas et quatre pinchos (les tapas basques), deux partes de tarte aux trois chocolats, une Brisa, une bière et deux expressos pour 24,60€. Tout bon et servi en terrasse par un serveur sympa.

On se balade ensuite dans ce petit village bâti entre deux hautes falaises : très joli et avec des vues imprenables. On rentre à l’hôtel pour se reposer (il fait chaud aujourd’hui aussi) avant de sortir à nouveau pour arriver jusqu’à la pointe d’où l’on a une vue merveilleuse. On rentre ensuite à l’hôtel pour monter au dernier étage où il y a un beau solarium.

On redescend dans la chambre en attendant le diner sur le petit balcon. Ensuite on dine avec un buffet extrêmement bon et varié, l’un des meilleurs qu’on n’a jamais testés. Et les serveurs sont vraiment gentils.

On fait une dernière balade dans le village et le long de la mer avec un autre beau coucher de soleil en cadeau.

Lundi 27 septembre

La première partie de la nuit a été un peu agitée car il y a eu les élections communales, donc les vainqueurs ont fait un cortège en klaxonnant pour la victoire, ensuite ils se sont calmés et la nuit est passée tranquille.

On descend prendre le petit déjeuner : à buffet avec un choix très varié et d’excellent qualité ! Au moment du check-out les boissons du diner n’apparaissent pas : après quelques appels on nous débite 7,80€ pour une bière et une bouteille d’eau gazeuse, en nous remerciant pour notre honnêteté pour les avoir prévenus.

Sans aucun doute cet hôtel sera le plus beau où l’on a séjourné à Madère avec des chambres et des espaces communs décorés sobrement mais avec chaleur et élégance. Et avec une belle vue sur la baie.

On fait quelques kilomètres et on arrive à Ribeira Brava, avec une belle petite église (ouverte cette fois), des belles ruelles et une belle promenade sur la mer.

On repart et on monte jusqu’au belvédère de Cabo Girão : on y trouve une passerelle transparente à pic sur la mer, 580 mètres sur le vide qui domine une bonne partie de la côte méridionale de l’île et d’où l’on voit aussi Funchal, où on terminera nos vacances. Quand on arrive et on accède il semble que d’habitude il faudrait faire des billets, mais les tourniquets sont ouverts, donc tout est gratuit ! Quoi dire : des émotions fortes, avec une vue spectaculaire et 580 mètres de vide sous nos pieds ! On s’en souviendra longtemps !

On reprend la voiture et on descend jusqu’à Câmara de Lobos, délicieux petit village aux portes de Funchal. On laisse la voiture dans un parking à côté du port (2€ pour deux heures). Le village est un vrai petit bijou, avec un port caractéristique qui a séduit aussi Churchill qui aimait passer ici des longues périodes de repos en peignant les panoramas de l’île et de Câmara notamment. Et on ne peut qu’approuver son choix.

A la Pastelaria Paraíso do Ambrósio (Largo de São Sebastião Nº14, 9300-116 Câmara de Lobos) on prend deux excellentes queijadas et un bolo do caco pour 6,60€ qu’on va manger tranquillement sur un banc à côté de l’église de São Sebastião. Ensuite sur la terrasse du bar Coral (Praça da Autonomia n2, 9300-163 Câmara de Lobos) on prend une petite bouteille d’eau gazeuse, un expresso (bica) et un café noisette longue (chinesa) pour 4,20€ avec une vue superbe.

On quitte donc la belle Câmara et après quelques kilomètres on arrive dans le chef-lieu de Madère, Funchal. Ici on passera les six dernières nuits à l’Enotel Magnólia : 442,26€ pour les six nuits avec petit déjeuner, wi-fi et parking inclus via Booking. Heureusement notre chambre (323) est déjà disponible, on défait nos valises et on part à la recherche d’une laverie automatique (R. Raul Chorão Ramalho Arquitecto Bl. 2 M, 9000-775 Funchal), qu’on rejoigne après environ trente minutes de marche sous le soleil et en montée : 9€ pour un cycle de lavage et deux cycles de séchage (lessive incluse).

On rentre à l’hôtel et on se repose dans cette belle et grande chambre vue mer : cette double promenade sous le soleil nous a épuisés. On part ensuite explorer les zones aux alentours (notamment les restaurants) et dans un supermarché à côté on prend deux petites bouteilles d’eau gazeuse pour 2,98€.

On décide de diner dans un restaurant spécialisé dans les mythiques brochettes de Madère : Casa das espetadas (Estrada Monumental 175 177, 9000-100 Funchal). On prend des entrées mixtes avec chorizo, fromage, olives et boulettes, un espetada au bœuf et un autre au poulet piri piri, un pudding au caramel, un cheesecake au maracuja avec glace au chocolat et deux verres de vin pour 46,50€. Tout bon, malgré soit assez touristique et les serveurs ne soient pas parmi les plus sympas qu’on a croisé.

Ensuite une longue promenade pour une première découverte de la ville le soir avant de rentrer à l’hôtel pour notre première nuit à Funchal.

Mardi 28 septembre

La nuit passe assez tranquillement, même si on a quelques difficultés avec la climatisation (problème qu’on aura pendant tout le séjour ici, seul défaut de cet hôtel).

On descend prendre le petit déjeuner, encore à buffet et avec un choix énorme et de qualité excellente : sans aucun doute l’un des meilleur petit déjeuners faits à l‘hôtel après plusieurs années de voyage !

On part ensuite à la découverte de Funchal. On visite le beau Parque de Santa Caterina avec plusieurs fleurs et plantes (et on se demande à quoi va ressembler le Jardin Botanique) et une belle vue sur la mer, le tout aussi beau et luxuriant Jardim Municipal do Funchal, ensuite la Cathédrale (la Sé) dont l’intérieur est malheureusement en cours de restauration. On arrive ensuite dans la merveilleuse Praça do Município avec le bel Hôtel de Ville, l’imposante église do Colégio, le beau Museu de Arte Sacra et d’autres bâtiments caractéristiques. Mais sans doute la chose la plus spectaculaire c’est le beau pavé de la place : une sorte d’effet de vagues. Magnifique !

On rentre dans l’Hôtel de Ville pour visiter le beau cloitre et une dame gentille se rapproche pour nous dire qu’à 11h00, si cela nous intéressait, il y avait une visite gratuite du centre-ville. On accepte de bon gré et comme il n’est que 10h30 on termine le tour de la place en visitant aussi la belle église baroque.

On se retrouve à 11h00 devant l’Hôtel de Ville pour la visite guidée : on est environ quinze personnes de toute nationalité, la visite se fera donc en anglais. Nos guides ce sont deux jeunes filles très sympas et efficaces. Et surprise : il y a également la télé qui tourne une vidéo (et un photographe). En effet cette visite sera utilisée par l’Office du Tourisme en guise de publicité pour Funchal !

La visite est intéressante avec des informations supplémentaires par rapport à nos guides en papier. On visite à nouveau l’Hôtel de Ville et sa Place, ensuite on descend jusqu’à la biscuiterie Fábrica Santo Antonio (Tv. do Forno 27-29 9000-079, 9000-077 Funchal), l’une des plus anciennes de Madère et où on a droit à une dégustation gratuite de biscuits et de bolo de mel (excellents). On poursuit dans les belles et étroites ruelles du centre de Funchal jusqu’à la Praça de Colombo (connue aussi comme place jaune vue la couleur de la plupart des bâtiments). Ici on rentre dans le petit Núcleo Museológico da Cidade do Açúcar où l’on a une autre surprise : une dame prépare sous nos yeux la poncha et on a droit à une dégustation gratuite de cette excellente boisson. On visite gratuitement le petit musée assez intéressant et avant de partir on reçoit un petit cadeau : un livret avec l’explication des monuments de Funchal et un sac en tissu de Funchal ! Une expérience belle et intéressante faite par hasard !

Une fois la visite terminée on est pas trop loin de l’un des monuments emblématiques de Funchal : le Mercado dos Lavradores. A l’extérieur c’est un bâtiment de style Art Nouveau, alors qu’à l’intérieur c’est une explosion de couleurs avec une multitude de fruits exotiques (en vente) et de fleurs tropicales. Dans un secteur plus en bas il y a la section dédiée au poisson frais, où l’on voit les célèbres espadas, qui ne sont pas des espadons mais des longs poissons noirs : moches mais excellents !

On revient à la biscuiterie mais finalement on renonce aux achats : dans les sachets les biscuits deviendraient des miettes et les boites en métal sont trop grosses pour nos valises. Dommage !

C’est l’heure du déjeuner et on va juste à côté dans la Padaria Sésamo (Tv. do Nascimento 14, 9000-080 Funchal) : on prend deux toasts au thon, un cheesecake à la mangue, un gâteau au chocolat, deux sodas et deux expressos pour 10,50€. Tout bon, mais service un peu lent. Pour 2,70€ on prend en plus deux queijadas pour le gouter.

Pour rentrer à l’hôtel on décide de longer la mer où on croise une statue (moche) et un musée dédiés au citoyen de Madère le plus célèbre actuellement : Cristiano Ronaldo. On ne rentre pas dans le musée car on n’est pas fan de foot (en se demandant aussi ce qu’ils peuvent exposer…).

Quand on arrive à l’hôtel on est fatigués (Funchal c’est une ville toute en pente) car il fait assez chaud et dans le supermarché à côté on achète un paquet de six petites bouteilles d’eau gazeuse plus une déjà frèche pour 4,90€.

On fait le gouter avec les queijadas et on se repose dans le solarium à côté de la belle piscine de l’hôtel (et de temps en temps dans la piscine couverte chauffée avec effet hydromassage inclus). Du pur relax !

C’est l’heure du diner, donc on va chez Proa Azul Restaurante (Estrada Monumental 238, 9000-082 Funchal) : on prend un bolo do caco avec beurre à l’ail, l’espada com banana, du poulet aux champignons (les deux servis avec des légumes mixtes), une salade de fruit, une bière et une bouteille petite d’eau gazeuse pour 26,95€. Tout bon et avec des serveurs extrêmement gentils et sympas. Et en plus on a droit en arrivant à deux petits verres de vin Madeira en apéritif et à deux autres à la fin en guise de digestif !

Et pour continuer la digestion on fait comme d’habitude une promenade avant de rentrer à l’hôtel pour passer la nuit.

Mercredi 29 septembre

Réveil suivi par l’excellent petit déjeuner.

Le ciel est gris avec des gros nuages et la météo prévoit quelques averses, on décide donc d’abandonner les bermudas pour des pantalons longues (en le regrettant par la suite !).

On se dirige à nouveau vers le centre-ville et on s’arrête dans un kiosque pour réserver l’excursion à Curral das Freiras (à l’intérieur de l’île) pour le lendemain matin : 15€ par personne pour trois heures à partir de 9h30. De cette façon on ne prendra pas la voiture et on évitera de conduire sur les routes de montagne.

On arrive ensuite chez Blandy’s Wine Lodge où l’on fera la visite des caves du célèbre vin de Madeira avec dégustation incluse : on choisit la visite prémium en anglais (10,50€ par personne) qui dure une heure et demie et inclut deux verres de vin. La visite est intéressante et après l’excellente dégustation du vin on va profiter d’un service intéressant offert par la distillerie. En effet come ils savent qu’il n’y a pratiquement que des touristes qui repartiront en avion, on peut acheter les bouteilles ici avec une remise (nous on en achètera deux) : on nous donne en échange une reçue pour récupérer les bouteilles à l’aéroport après les contrôles de sécurité de façon qu’elles seront considérées comme achetées au duty free en pouvant les embarquer sans souci. Ingénieux ! Et cela fonctionne…

On sort et… il y a le soleil ! On monte vers le quartier de São Pedro. La première étape c’est la Casa-Museu Frederico de Freitas (Calçada de Santa Clara nº7, 9000-036 Funchal) : l’entrée c’est 3€ et la maison est très belle, avec des meubles remarquables, mais la pièce plus belle est sans aucun doute la merveilleuse bibliothèque. Le petit jardin aussi est très joli.

On sort et toujours en montant on arrive au Convento de Santa Clara (Calçada de Santa Clara 15, 9000-036 Funchal) : malheureusement c’est fermé car en cour de restauration, mais il semble très beau. Un peu déçus on continu et on arrive au Museu Quinta das Cruzes (Calçada do Pico, nº1, 9000-206 Funchal) : en lisant les guides on se rend compte que l’intérieur ne nous intéresse pas vraiment mais heureusement on peut visiter gratuitement les très beaux jardins.

On redescend pour déjeuner et on va chez Casa do Bolo do Caco (Rua Dr. Fernão de Ornelas 26, 9050-021 Funchal) : on en prend un au jambon fumé, un au bacon et fromage, une Brisa, une bière et deux cafés noisette pour 8,80€. Tout bon et en terrasse.

En rentrant à l’hôtel on s’arrête dans une boutique de souvenirs et ensuite un peu de relax bien mérité en piscine (en plus on a souffert la chaleur à cause des pantalons longues !).

On fait ensuite une balade vers la zone du Lido, qui pourrait être joli, dommage qu’elle a été bétonnée avec des gros hôtels (presque tous des cinq étoiles) tous sur la mer et le paysage en souffre beaucoup (même à côté de notre hôtel il y en a et honnêtement ils auraient pu éviter d’en construire : notre hôtel qui n’est pas petit mais pas énorme non plus en comparaison il semble microscopique !). Dans un supermarché Pingo Doce Hiper (R. do Gorgulho, 9000-107 Funchal) on prend un bolo de mel et trois ponchas mini pour 9,71€.

On va diner au Chalet Vicente Restaurante (Estrada Monumental, n.º 238, 9000-100 Funchal) : on prend du riz au canard, une steak de bœuf ave riz et haricots, une mousse au chocolat, de l’ananas, une bière et une bouteille petite d’eau gazeuse pour 44,50€. Le diner était bon, mais honnêtement les serveurs (sauf un) étaient vraiment désagréables et ils ont même oublié un accompagnement sans même s’excuser (heureusement on ne l’a pas payé). On ne le conseille pas.

Ensuite notre traditionnelle balade avant de rentrer à l’hôtel.

Jeudi 30 septembre

Après le réveil on descend prendre notre excellent petit déjeuner et on attend le van qui nous amènera à Curral das Freiras qu’on avait réservé la veille.

Il arrive à l’heure et ensuite il va chercher trois autres couples dans d’autres hôtels. Puis en route vers le centre de l’île sur des routes de montagne avec des paysages à couper le souffle.

Après quarante minutes on rejoigne notre première étape, le Miradouro da Eira do Serrado (Estr. da Eira do Serrado, Funchal) : magnifique. En effet il domine le village de Curral das Freiras et toutes les belles montagnes qui l’entoure. Dommage qu’il y ait un vent incroyable, mais la vue est spectaculaire.

On repart environ trente minutes après et via un long tunnel on arrive au petit village de Curral das Freiras, qui signifie Vallées des Nones : en effet en 1500 en fuyant de Funchal et des attaques des pirates qui se suivaient sur la côte, des religieuses se sont réfugiées ici et comme le site était bien caché et inaccessible elles ont évité les pillages.

Le village est très joli et perché, avec une belle église et un panorama très beau. Il est aussi célèbre pour ses gâteaux à base de châtaigne, vu que les bois aux alentours ce sont des châtaigniers. On s’arrête donc au Restaurante Sabores do Curral (Caminho da Igreja N1, 9030-311 Curral das Freiras) pour gouter une tartelette à la châtaigne, une queijada et deux cafés noisette pour 4,40€. Tout excellent !

Après environ quarante minutes on repart vers Funchal, mais juste avant d’arriver on s’arrête au Miradouro Pico dos Barcelos, d’où l’on a une vue à 360 dégrées de Funchal (pour le meilleur et pour le pire avec ses méga-hôtels du Lido).

On rentre à l’hôtel et on se change (vu le vent on avait bien fait de s’habiller plus chauds) et on va déjeuner dans une pâtisserie à côté de l’hôtel, Petit Fours Pâtisserie (Estrada Monumental 188A, 9000-098 Funchal) : on prend une quiche jambon fromage, un feuilleté à la saucisse de Francfort, une part de gâteau au fromage, une à la mangue, deux cafés noisette et deux bouteilles d’eau gazeuse plus un bolo de arroz et une queijada pour le gouter pour 16,50€. Tout bon.

En rentrant à l’hôtel on s’arrête pour acheter quatre petites bouteilles d’eau gazeuse chez un supermarché pour 3,96€. Ensuite on se repose à l’hôtel au frais de la piscine en mangeant les petits gâteaux achetés au déjeuner.

Fin après-midi on fait une longue balade le long de la mer jusqu’au téléphérique qu’on empruntera le lendemain pour aller au quartier de Monte. Sur la route on se rend compte qu’ils sont en train de préparer le festival des fleurs : malheureusement il se déroulera dimanche, le jour où on doit reprendre l’avion le matin (festival qu’en réalité se déroule au printemps, mais cette année à cause du Covid a été déplacé en octobre).

On retourne diner chez les serveurs sympas du Proa Azul Restaurante : on prend deux espetadas de bœuf servis avec salade et frites, un banana split, une part de tarte aux pommes, une bière et une petite bouteille d’eau gazeuse pour 33,50€. Et encore une fois le vin de Madeira offert en arrivant et une liqueur à la banane en guise de digestif. Tout bon et ils sont vraiment gentils et sympas.

Avant de renter on fait notre balade et dans le supermarché Spar Monumental on prend une petite bouteille de liqueur à la banane pour 3,99€.

Vendredi 01 octobre

Nuits un peu agitées à cause des voisins de chambre bruyants qui pensaient être les seuls hôtes de l’hôtel !

Après l’habituel petit déjeuner copieux on rejoigne en environ trente minutes le Teleférico Funchal-Monte : on prend le ticket combiné aller et retour avec entrée au célèbre Jardim Botânico de Madeira (inclus aussi un deuxième téléphérique pour le rejoindre) pour 31,40€ par personne (billet combiné qu’on ne peut acheter que le matin).

Le premier téléphérique monte jusqu’au quartier de Monte en environ vingt minutes. Une fois arrivés on sort vers la droite et on descend jusqu’au deuxième téléphérique qui nous amène en environ dix minutes jusqu’à l’entrée des Jardins Botaniques.

Les Jardins sont vraiment beaux, dommage qu’on est début d’automne et pas au printemps, car si maintenant il y a plein de plantes fleuries on s’imagine qu’au printemps cela doit être une explosion de couleurs ! Le jardin est entièrement en pente : on rentre d’en haut et on descend sur différents niveaux, tous à thème et tous très beaux, avec de temps à autre des points panoramiques. Donc une fois la visite terminée il faut remonter pour reprendre le téléphérique (mais on peut y arriver également en voiture).

Une fois retournés au téléphérique on revient à Monte, où l’on se balade jusqu’à sa belle église qui domine le quartier, le Santuário de Nossa Senhora do Monte : très belle et avec une vue spectaculaire.

Juste en bas de l’église il y a les très célèbres Carreiros do Monte : en effet il s’agit d’une sorte de traineau avec roues sur lesquels on est poussés et conduits sur les vertigineuses routes en descente de Monte (au début c’était un moyen de transport pour les habitants, maintenant c’est une attraction touristique). On admire les touristes courageux qui se laissent transporter, nous on se limitera à les regarder ! Pour information : 25€ pour une personne, 30€ à deux et 45€ à trois.

On revient vers le téléphérique et on rentre au Monte Palace Madeira, un autre jardin magnifique (toujours en pente) avec des plantes merveilleuses (surtout tropicales) et panoramas époustouflants. L’entrée coute 12,50€ par personne avec une dégustation de vin Madeira incluse.

C’est l’heure du déjeuner, on s’arrête donc au bar qui est juste à l’entrée, la Greenhouse coffee roaster : on prend un sandwich au thon, un avec avocat et feta, deux petites bouteilles d’eau gazeuse et deux cafés noisette pour 16,90€. Bons et dégustés en terrasse.

Les jardins sont merveilleux et on se dit encore une fois qu’au printemps ils doivent être spectaculaires : on se promet d’y revenir à la bonne saison ! On passe environ deux heures dans ces merveilleux jardins en dégustant aussi le bon vin de Madeira.

On reprend ensuite le téléphérique qui nous ramène en bas à Funchal et puis environ trente minutes de marche pour rentrer à l’hôtel (qui est de l’autre côté de la ville). On est fatigués donc on réserve le diner à l’hôtel pour ce soir.

On descend manger au restaurant, diner à buffet (20€ par personne avec deux boissons par personne incluses) : un buffet excellent avec un grand choix, il faut avouer que les deux Enotel où l’on a séjourné ici à Madeira ne nous ont pas déçus, bien au contraire !

Après le diner on fait notre habituelle promenade vers le centre-ville pour l’admirer le soir avant de rentrer pour la nuit.

Samedi 02 octobre

Malheureusement on n’a pas changé de voisins de chambre, donc le début de la nuit a été toujours agité : ils papotaient tranquillement depuis le balcon à l’intérieur de la chambre, donc à voix décidément haute, mais une fois « rappelés à l’ordre » ils se sont calmés !

Après le petit déjeuner on décide de retourner à Ribeiro Frio vu qu’il semble être une belle journée et lors de notre première visite il pleuvait.

A la base on voulait dédier cette journée à l’île de Porto Santo, où il y a une belle et longue plage naturelle. Mais on a découvert qu’il n’y a qu’un ferry par jour qui part à 8h00 du matin et revient à 21h00 le soir, donc une longue journée. En plus en ce moment même si vaccinés il faut également un test négatif : finalement on a décidé de changer de programme.

Pour arriver à Ribeiro Frio il nous faut environ quarante minutes en voiture (avec une route incroyablement raide pour arriver à Monte où l’on doit passer) sur une belle route au milieu des bois. Quand on arrive il n’y a pas encore beaucoup de gens, mais on doit quand même garer un peu loin, à l’entrée du petit village.

On refait la Levada dos Balcões : cette fois il y a indéniablement moins de boue que l’autre fois. Il nous faut environ quarante minutes pour rejoindre facilement le Miradouro dos Balcões : cette fois on réussit à admirer les montagnes aux alentours avec le ciel bleu, même si on voit les nuages qui inexorablement montent et qui couvriront les montagnes d’ici peu (mais nous on a réussi avant !). Et il y a toujours le chat câlineur de l’autre fois !

On revient à Ribeiro Frio et dans le même bar que l’autre fois, le Restaurante Ribeiro Frio (P4P7+2G Ribeiro Frio) on prend deux cafés noisette pour 2€. On se rend compte qu’il y a de plus en plus de touristes : voitures garées partout et cars qui continuent à arriver comme si on était à une convention ! On reprend donc la voiture et on rentre à Funchal. Mais heureux d’avoir vu cette Levada avec le soleil.

On laisse la voiture à l’hôtel et comme c’est l’heure du déjeuner on va en centre-ville manger chez A Arte Do Bolo Do Caco (Rua Dr. Fernão de Ornelas 29, 9000-900 Funchal) : on prend deux ponchas en apéritif, un bolo avec viande, un avec saucisse de Francfort, un au Nutella, une petite bouteille d’eau gazeuse et deux cafés noisette pour 16,60€. Sans doute les bolos do caco meilleurs qu’on a mangé.

Aujourd’hui le ciel est voilé et la chaleur étouffante, donc on rentre à l’hôtel pour se reposer et se rafraichir à la piscine.

On sort ensuite pour faire une balade vers le Lido, mais la chaleur est encore étouffante, donc on rentre à l’hôtel pour se reposer avant le diner en achetant une petite bouteille d’eau gazeuse et une Brisa à l’orange au Spar pour 2,14€.

Diner qu’on décide de faire à la Casa Madeirense Restaurant (Estrada Monumental 153, 9000-098 Funchal) : on prend une poncha, un bolo do caco avec olives et fromage, un poulpe grillé avec légumes, un espetada de porc avec frites, un biscuit cake, un verre de vin rouge et une petite bouteille d’eau gazeuse pour 60,50€. Tout excellent, servis en terrasse par des serveurs gentils et sympas.

Ensuite dernière balade digestive avant de rentrer à l’hôtel et faire les valises, vu que demain on rentre chez nous…

Dimanche 03 octobre

Réveil tôt et pratiquement on est les premiers à prendre le petit déjeuner, avec les serveurs habituels (souvent les mêmes pour le petit déjeuner et le diner) très gentils et efficaces.

On ferme ensuite les valises, on fait check-out et on reprend la voiture pour aller à l’aéroport, où l’on arrive après une demi-heure environ.

On retourne la voiture rapidement (en y oubliant un téléphone portable, donc avec une course pour le récupérer) et on fait la queue pour le check-in et ensuite pour les contrôles de sécurité (les deux assez rapides).

Après le Duty Free on cherche la boutique où récupérer les deux bouteilles de vin Madeira achetées pendant la visite chez Blandy’s : boutique trouvée et bouteilles récupérées rapidement (29,02€ les deux) et mises dans un sac comme si achetées au Duty Free, donc avec la possibilité de les embarquer sans soucis.

Heureusement on peut sortir sur la terrasse de l’aéroport, respirer un peu d’air frais sans masque et surtout admirer les avions qui atterrissent et décollent depuis cet aéroport incroyable.

Dans la même boutique où on a récupéré les bouteille, Feito de Portugal, on prend deux cafés noisette et deux queijadas pour 5,90€. Les derniers des vacances…

On découvre par la suite que notre vol c’est le seul en retard : cinquante minutes ! Une fois l’heure arrivée on embarque sur cet étrange vol qui fait un « arrêt » à Porto, où plusieurs personnes descendent et plusieurs autres embarquent pour Paris (nous on reste assis à nos places).

Finalement on atterre à Orly avec trente minutes de retard. Et quand les valises commencent à descendre sur le tapis elles se coincent et il faut au moins cinq minutes avant que quelqu’un intervienne pour les débloquer !

On récupère la voiture, on sort avec quelques difficultés du parking (les indications pour les autoroutes à Orly sont assez compliquées) et on plonge tristement dans le trafic parisien pour rentrer chez nous. Et ces vacances aussi sont ainsi terminées.

Deux mots sur les routes à Madère : le GPS pratiquement ne sert à rien car les indications sont bien faites et les routes pas nombreuses (et en plus le GPS du téléphone a était « meilleur » que celui classique). Souvent on dit que les routes de Madère sont dangereuses, étroites, avec plein de virages et qui surplombent la mer sans protection : bien au contraire il faut dire que sur la côte il y a une belle route moderne (avec plein de beaux tunnels) qui fait le tour de l’île et qu’à chaque fois qu’on est allés vers l’intérieur on n‘a pas eu l’impression que les routes soient si dangereuses.

Quoi dire de plus ? Le Portugal une fois de plus ne nous a pas du tout déçu. Après deux roadtrips (un dans le Nord et l’autre en Algarve) et un week-end à Porto, Madère aussi a conquis nos cœurs. Des paysages incroyables, une nature luxuriante et impressionnante, de la nourriture exquise et des personnes extrêmement gentilles et sympas. Et l’envie d’y retourner au printemps pour la découvrir en plein floraison !

 

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